
C’est le jeudi dernier que le Fonds monétaire international (FMI) a
annoncé que l’Angola a interrompu le processus de demande d’aide
financière, sollicitée par le pays en avril, alors qu’un pré-accord sur
un prêt
d’environ 4,5 milliards de dollars était déjà conclu.
L’institution financière internationale n’a pas donné plus
d’indication sur les motivations de la décision angolaise qui pourrait
être liée au récent rebond des prix pétroliers — le baril approchant les
50 dollars le baril.
« Il y a eu un changement », s’est contenté d’indiquer, le 30
juin, Gerry Rice, porte-parole de l’institution financière
internationale, lors d’une conférence de presse à Washington.
Selon Jeune Afrique, cette décision de l’Angola intervient alors que
le processus de demande d’aide financière avait atteint un « stade très
avancé ». Mi-juin, les équipes du FMI — présentes à Luanda du 1er au 14
juin — étaient même parvenues à un pré-accord avec les autorités de
Luanda sur un prêt d’environ 4,5 milliards de dollars afin d’aider le
pays, frappé de plein fouet par la chute des cours mondiaux du pétrole.
Dialogue maintenu entre l’Angola et le FMI
L’Angola, deuxième producteur africain d’or noir, avait
officiellement sollicité cette aide début avril quand les cours étaient
très bas. Le déblocage du prêt n’attendait plus que le feu vert du
conseil d’administration du FMI.
Mais « les autorités angolaises ont récemment informé le FMI de leur
souhait de continuer le dialogue avec l’institution mais sans toutefois
demander de nouveaux prêts », a fait savoir Gerry Rice.
En conséquence, « les discussions sur un possible [prêt] ne feront
plus partie des conversations des équipes du FMI avec les autorités
angolaises », a-t-il conclu.
afrikmag.com

