
Les autorités équato-guinéennes ont procédé vendredi à l'expulsion
vers le Nigeria de plus de 200
migrants, interceptés en mer le 12 décembre alors qu'ils tentaient de rejoindre le Gabon, ont rapporté samedi les médias d'Etat.
migrants, interceptés en mer le 12 décembre alors qu'ils tentaient de rejoindre le Gabon, ont rapporté samedi les médias d'Etat.
Après avoir été retenus pendant une dizaine de jours dans un
commissariat de la capitale, Malabo, "les gardes-côtes les ont
reconduits en mer jusqu'à la frontière avec le Nigeria", ont ajouté les
médias.
Lors de leur embarquement à Malabo, des diplomates des pays concernés étaient présents, selon des images diffusées à la télévision d'Etat.
Ces 205 migrants, tous Ouest-africains, avaient été interceptés à bord de leurs pirogues le 12 décembre par les gardes-côtes équato-guinéens, au large de Malabo, située sur l'île de Bioko en plein golfe de Guinée. Originaires du Nigeria, du Togo et du Bénin, ils avaient dit vouloir se rendre au Gabon.
Le Gabon et la Guinée équatoriale voient arriver depuis des années à leurs frontières terrestres et maritimes de nombreux migrants africains attirés par l'économie relativement forte de ces deux pays pétroliers.
Le Gabon et la Guinée équatoriale ont longtemps été réticents à la mise en place de la libre circulation en Afrique centrale - finalement actée fin octobre - par peur que cela ne crée un appel d'air pour une immigration plus massive. La question migratoire est particulièrement sensible au Gabon, où vivent de nombreux étrangers, dont beaucoup sont des clandestins.
VOA Avec AFP
Lors de leur embarquement à Malabo, des diplomates des pays concernés étaient présents, selon des images diffusées à la télévision d'Etat.
Ces 205 migrants, tous Ouest-africains, avaient été interceptés à bord de leurs pirogues le 12 décembre par les gardes-côtes équato-guinéens, au large de Malabo, située sur l'île de Bioko en plein golfe de Guinée. Originaires du Nigeria, du Togo et du Bénin, ils avaient dit vouloir se rendre au Gabon.
Le Gabon et la Guinée équatoriale voient arriver depuis des années à leurs frontières terrestres et maritimes de nombreux migrants africains attirés par l'économie relativement forte de ces deux pays pétroliers.
Le Gabon et la Guinée équatoriale ont longtemps été réticents à la mise en place de la libre circulation en Afrique centrale - finalement actée fin octobre - par peur que cela ne crée un appel d'air pour une immigration plus massive. La question migratoire est particulièrement sensible au Gabon, où vivent de nombreux étrangers, dont beaucoup sont des clandestins.
VOA Avec AFP