salué les mesures initiales prises par les institutions régionales de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), pour prévenir une crise et rétablir la stabilité extérieure et budgétaire.
« Les
administrateurs se félicitent de la détermination de la Beac [Banque
des Etats de l’Afrique centrale] à soutenir la stratégie régionale et à
mettre en œuvre des réformes destinées à la rendre plus efficace. Ils
soutiennent le resserrement de la politique monétaire en 2017 et saluent
la décision rapide de supprimer les avances statutaires. Ils se
félicitent de l’engagement de la Beac à envisager un nouveau
durcissement de la politique monétaire si l’accumulation des réserves
n’atteint pas les objectifs de la Beac», déclare le FMI dans un communiqué.
Dans
le même document, les administrateurs du FMI disent avoir noté que la
modernisation du cadre de politique monétaire va contribuer à renforcer
sa transmission et se félicitent des mesures prises pour mettre en œuvre
les recommandations restantes en matière de sauvegarde.
Le FMI poursuit : « les
administrateurs saluent les premières mesures prises par l’autorité
régionale de contrôle bancaire visant à atténuer les risques qui pèsent
sur le secteur financier. Ils encouragent la Cobac [Commission bancaire
de l’Afrique centrale] à mettre en œuvre plus fermement les mesures
visant à corriger les faiblesses du secteur bancaire, en particulier à
collaborer avec les banques pour réduire les prêts improductifs,
améliorer l’application des règles prudentielles et résoudre le problème
des banques insolvables ».
Pour
mémoire, du fait de la crise dans la zone, trois pays de la Cemac
(Cameroun, Gabon et Tchad) ont adopté de nouveaux programmes appuyés par
le FMI, depuis cette année 2017. Le Congo et la Guinée équatoriale sont
sur la même voie. La République centrafricaine, elle, a ajusté un
programme existant.
S.A
Investir au Cameroun