
Symboles de réussite mais aussi parfois de
déconvenues, certaines start-up pourtant prometteuses ne
trouvent pas
leur public. Devant une concurrence acharnée et une évolution du
numérique qui nécessitent un investissement de tous les instants, de
nombreuses entreprises ne parviennent pas à se maintenir sur le marché
et font faillite malgré une croissance pourtant prometteuse. Quelles
sont alors ces sociétés qui ont subi des échecs cuisants ? En voici 7.Allmyaps, un service de téléchargement révolutionnaire
Pourtant
audacieuse et originale, l'application de la start-up Allmyaps
proposait un service de téléchargement de logiciels et applications
complet et polyvalent. Fondée en 2009 par Thibaut Favre, la société
numérique était avant l'emblématique application Mesdrivers.com, l'un
des précurseurs des logiciels tout-en-un de téléchargements simultanés.
Manque de confiance de la part des investisseurs et des développeurs,
diminution des fonds d'investissement ou encore repositionnement
hasardeux… autant de facteurs qui ont eu raison de la prometteuse
start-up pourtant en pleine croissance pendant deux années consécutives
avant son dépôt de bilan forcé.
L'Usine à Design spécialisée dans la décoration
Secteur
en vogue depuis quelques années sur de nombreux supports du numérique
et dans les médias mainstream, la décoration intérieure et les idées
déco ont été des déconvenues pour la fondatrice de l'Usine à Design,
Emilie Gobin. Créée en 2009, cette plateforme Web placée sur la niche de
l'ameublement et des idées spécialisées dans la décoration a
semble-t-il eu le tort d'effectuer une levée de fonds disproportionnée
par rapport à sa taille. Forcée alors à une croissance exponentielle
intenable sur le long terme, la start-up n'a pas survécu sur un marché
de plus en plus concurrentiel et à la création de nombreux blogs
particuliers spécialisés dans l'univers de la décoration.
Twitpic torpillée par Twitter
Censée
faire office de plateforme de stockage en ligne de photos et vidéos,
Twitpic était pourtant soumise à un avenir radieux sous l'égide de
Twitter, l'un des leaders des sites sociaux. La start-up fondée en 2008 a
eu cependant le tort de vouloir s'opposer à la firme outre-Atlantique
pour des différents d'ordre juridique et de copyright. Poussée à la
faillite en 2014, Twitpic malgré un nombre croissant d'utilisateurs, a
également été forcée d'abandonner sa marque au profit du géant
californien précipitant sa chute inévitable faute d'appui financier.
Standoutjobs victime de la crise
Se consacrant
exclusivement aux annonces en ligne et offres d'emploi sur le Web,
Standoutjobs a été créée en 2008. Son fondateur Ben Yoskowitz, dont les
connaissances du secteur d'activité et de la conjoncture économique
n'ont pas été à la hauteur de ses ambitions a eu également à faire face à
la pire crise économique depuis 1929. La crise financière mondiale de
2008 a eu en effet raison de la start-up pourtant initiatrice des
annonces en ligne sur le marché de l'emploi sur le Web.
Wesabe le précurseur des portails de gestion
Leader
en son temps dans les conseils et la gestion appliqués aux particuliers
dans le secteur des finances personnelles, la start-up Wesabe n'a
pourtant pas résisté à la concurrence. Fondée en 2005 par Marc Hedlund,
Wesabe s'est fait doubler par les nouveaux sites plus réactifs dans les
conseils de gestion à l'instar de Mint. Celui-ci qui a reçu le prix du
meilleur portail du marché, est ainsi devenu prépondérant sur le marché
et a rapidement éclipsé la start-up. Poussé à la faillite en 2010,
Wesabe n'a pas su réagir à temps pour redresser la barre et se
reconvertir.
Virgin Cola, Virgin Cars, Virgin Clothing, les échecs de Richard Branson.
Ces
entreprises lancées par Branson sont le symbole que la marque n’est pas
non plus une garantie. Pour l’entrepreneur, c’est l’échec le plus
pénible, celui du Virgin Cola, qui a été l’un des plus formateurs. Il
est cependant aujourd’hui l’un des entrepreneurs les plus riches du
monde et il s’est servi de ses expériences pour rebondir.
Kodak, un échec imprévisible ?
Kodak
n’a pas saisi l’opportunité qui s’est présentée. Avant de fonder
Isoflux avec la bénédiction de Kodak en 1993, David Glocker avait
suggéré à la direction de commercialiser le procédé de revêtement qu’il
venait de développer. “Je suis allé voir la direction pour leur dire que
cette technologie était très prometteuse et que personne ne l’avait
encore commercialisée : si Kodak n’était pas intéressé, j’aimerais me
lancer”, se souvient-il. Et la direction lui a laissé les mains libres :
“Très bien, allez-y.” et il l’a fait.
Quand une société a engendré succès sur succès, il lui arrive de ne pas être capable d’anticiper. Certes l’innovation est au cœur de la réussite mais la stratégie commerciale l’est tout autant. Kodak a été incapable de construire une stratégie basée sur les besoins des clients, entre autres.
Quand une société a engendré succès sur succès, il lui arrive de ne pas être capable d’anticiper. Certes l’innovation est au cœur de la réussite mais la stratégie commerciale l’est tout autant. Kodak a été incapable de construire une stratégie basée sur les besoins des clients, entre autres.
Source: dynamique-mag.com

