
Plusieurs mois après avoir annoncé son
intention de suspendre la dépendance du développement de
son pays
vis-à-vis de l’aide des bailleurs de fonds étrangers, le gouvernement du
président ghanéen Nana Akufo-Addo vient de soumettre au parlement son
premier budget hors programme avec le Fonds Monétaire International FMI.
Face aux inquiétudes grandissantes par
rapport aux effets pervers de la décision du gouvernement de ne pas
reconduire l'accord, le ministre des finances Ken Offori-Atta a
réaffirmé l’engagement des autorités à maintenir la discipline
budgétaire en insufflant une nouvelle dynamique à l'économie nationale,
afin de booster la croissance. D’après des propos relayés par La Tribune Afrique, le responsable a annoncé une intensification des investissements dans les infrastructures « sans compromettre la viabilité de la dette ».
Notons que le président Akufo-Addo
annonçait en mars dernier, une croissance de 8,3% pour son pays en 2018,
en hausse par rapport au chiffre de 6,8% de prévision budgétaire. Mais
selon le projet de loi des finances déposé à l’Assemblée nationale, la
croissance globale du PIB réel (flux de valeur ajoutée à niveau des prix
constant) se situait à 5,8% à la fin septembre 2018, et hors pétrole,
il n’était que de 4,6%.
Moutiou Adjibi Nourou
Par agenceecofin.com

