Femi Falana L'Avocat de Sisiku Julius Ayuk Tabe, leader séparatiste donne deux semaines au gouvernement nigérian pour renvoyer Sisiku Ayuk Tabe and Co. du Cameroun au Nigéria

Falana a promis d'intenter une action en justice pour outrage au tribunal à la NSA et au gouvernement
nigérian s'ils ne parvenaient pas à renvoyer les réfugiés déportés dans les délais impartis.

Femi Falana (SAN), principal avocat des droits de l'homme, a donné deux semaines au gouvernement nigérian pour ramener les réfugiés et les demandeurs d'asile expulsés vers leur pays par le conseiller à la sécurité nationale (NSA).

Dans une lettre datée du 20 mars 2019, Falana a informé Abubakar Malami (SAN), procureur général de la Fédération, des jugements prononcés à l'encontre de la NSA.

Les jugements ont été rendus en deux procès; FHC / ABJ / CS / 147/2018 de Wilfred Tassang et 50 autres contre NSA et FHC / ABJ / CS / 85/2018 de M. Sisiku Ayuk Tabe et 10 autres contre NSA.

Falana a déclaré que la Constitution de 1999, la loi sur la Commission nationale pour les réfugiés (Etablissement), la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples et la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés garantissaient la protection juridique des réfugiés et des demandeurs d'asile.


Falana a écrit: «Compte tenu de ce qui précède, nous sommes obligés de vous demander d'utiliser vos bons offices pour conseiller au gouvernement fédéral de se conformer aux arrêts susmentionnés de la Haute Cour fédérale sans plus tarder.

«Vous voudrez peut-être en particulier attirer l’attention des autorités compétentes sur l’affaire Ministre de l’intérieur c. Alhaji Shugaba Darman (1982) 3 NCLR 915 où le défendeur qui avait été illégalement expulsé vers la République du Tchad par le Le gouvernement fédéral a été ramené au Nigéria conformément à la décision de la Haute Cour de l’État de Borno, présidée par l’honorable juge Oye Adefila, de mémoire bénite. "

Falana a promis d'intenter une action en justice pour outrage au tribunal à la NSA et au gouvernement nigérian s'ils ne parvenaient pas à renvoyer les réfugiés déportés dans les délais impartis.

Le 1er mars, Falana avait eu gain de cause dans une affaire qu'il avait intentée contre le gouvernement lorsque le juge Anwali Chinkere de la Haute Cour fédérale avait ordonné que l'expulsion de réfugiés et de demandeurs d'asile soit illégale et inconstitutionnelle.

Un important dirigeant séparatiste camerounais, Julius Ayuk Tabe, et 46 autres ont été expulsés du Nigéria après leur arrestation à Abuja.

Ayuk, président d'un État séparatiste autoproclamé composé des régions anglophones du Cameroun à majorité francophone, était l'une des 15 personnes pour lesquelles le Cameroun avait émis un mandat d'arrêt international en novembre 2017.

Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a approuvé la décision, indiquant qu'un "groupe de 47 terroristes, dont M. Ayuk Tabe, est depuis quelques heures entre les mains de la justice camerounaise, devant laquelle ils vont répondre de leurs crimes".

Il a également félicité le Nigéria pour avoir rejoint le Cameroun "en ne tolérant jamais leurs territoires respectifs servant de base à des activités qui déstabilisent les uns ou les autres".
Source: saharareporters

Voici l'Article Original en Anglais

Falana promised to institute a legal case of contempt proceeding against the NSA and Nigerian government if they failed to return the deported refugees within the stipulated time.

Femi Falana (SAN), foremost human rights lawyer, has given the Nigerian government two weeks to bring back refugees and asylum seekers deported to their countries by the National Security Adviser (NSA).

In a letter dated March 20, 2019, Falana informed Abubakar Malami (SAN), Attorney-General of the Federation, of the court judgments against the NSA.

Judgments were given in two suits; FHC/ABJ/CS/147/2018 by Wilfred Tassang and 50 others against the NSA and FHC/ABJ/CS/85/2018 by Mr. Sisiku Ayuk Tabe and 10 others against the NSA.

Falana stated that refugees and asylum seekers are guaranteed legal protections according to 1999 Constitution, the National Commission for Refugees (Establishment Etc) Act, the African Charter on Human and Peoples’ Rights and the United Nations on Convention Relating to the Status of Refugees Commission.

Falana wrote: “In view of the foregoing, we are compelled to request you to use your good offices to advise the Federal Government to comply with the aforesaid judgments of the Federal High Court without any further delay.

“In particular, you may wish to draw the attention of the relevant authorities to the case of the Minister of Internal Affairs v. Alhaji Shugaba Darman (1982) 3 NCLR 915 where the respondent who had been illegally deported to the Republic of Chad by the Federal Government was brought back to Nigeria in compliance with the orders of the Borno State High Court presided over by the Honourable Justice Oye Adefila of blessed memory."

Falana promised to institute a legal case of contempt proceeding against the NSA and Nigerian government if they failed to return the deported refugees within the stipulated time.

Falana had on March 1, won a case he instituted against the government when Justice Anwali Chinkere of the Federal High Court ordered that deportation of refugees and asylum seekers is illegal and unconstitutional.

A key Cameroonian separatist leader, Julius Ayuk Tabe, and 46 others were deported from Nigeria after their arrest in Abuja.

Ayuk, President of a self-declared breakaway state made up of the Anglophone regions of majority-Francophone Cameroon, was one of 15 people whom Cameroon issued an international arrest warrant for in November 2017.

Cameroonian Communications Minister Issa Tchiroma Bakary approved the move, saying "a group of 47 terrorists, among them Mr. Ayuk Tabe, has for some hours been in the hands of Cameroonian justice, before which they will answer for their crimes."

He also praised Nigeria for joining Cameroon in “never tolerating their respective territories serving as a base for activities that destabilise one or the other".
 
Source: saharareporters