Une défense difficile

Des insinuations sans fondement qui allaient participer à exacerber les tensions, jusqu'à l'invasion du Capitole, le 6 janvier 2021, avec 5 morts à la clé.

Pour l’instant, l’entreprise américaine a expliqué que les déclarations des deux lanceurs d’alertes étaient fausses. Quant à l’article du Washington Post, la porte-parole de Facebook Erin McPike les a jugés « inférieur aux standards du Washington Post, qui pendant les cinq dernières années n'a écrit qu'après avoir enquêté sur le fond et trouvé des sources multiples. »

Le «conseil de surveillance» de Facebook, chargé de gérer en dernier ressort les litiges sur la modération des contenus, a tout de même admis de son côté, dans un rapport sur la transparence, que la plate-forme avait «échoué» à lui «fournir des informations pertinentes», et ce à plusieurs reprises.