
Ankara souhaite
passer à la devise nationale dans ses échanges bilatéraux, notamment
avec la Russie,
a déclaré le ministre turc de l'Économie, Nihat Zeybekci.
a déclaré le ministre turc de l'Économie, Nihat Zeybekci.
La Turquie prévoit de développer son commerce en devises nationales avec la Russie, l'Iran et la Chine, a affirmé Nihat Zeybekci, le ministre turc de l'Économie.
Il
a affirmé que son pays créerait des conditions propices au commerce en
devises nationales avec les grands partenaires commerciaux de la
Turquie, notamment en roubles russes, en rials iraniens et en riyals
saoudiens.
Lors d'une interview accordée précédemment à Sputnik, Nihat Zeybekci
avait noté que l'objectif était de porter le chiffre d'affaires des
échanges réciproques à 100 milliards de dollars (90 mds EUR).
Source: fr.sputniknews.com
«Dans cinq ans, le monde aura profondément
changé et il faut être prêt à passer au commerce dans la devise
nationale. Ce qui ne fera que profiter à toutes les parties […] Une
telle décision est conforme aux intérêts de n'importe quel pays, que ce
soit la Russie, l'Iran, la Turquie, la Chine ou le Japon», a indiqué
Nihat Zeybekci lors d'une interview donnée à l'agence de presse turque
Anadolu.
Aujourd'hui, le monde considère comme des devises de réserve
essentiellement le dollar et l'euro. Seuls 15% des échanges commerciaux
de la Turquie sont effectués en devise nationale, a-t-il poursuivi.
«Il importe de faire de la devise nationale une
devise de réserve. Si de 1,5% à 4% du déficit des opérations de
commerce extérieur sont comblés grâce à la devise nationale, la
nécessité de drainer des financements étrangers disparaîtra. En outre,
on se tournera vers le marché intérieur, ce qui permettra également
d'éliminer l'influence négative des oscillations des cours», a fait
remarquer Nihat Zeybekci.
Source: fr.sputniknews.com

