Pour des besoins économiques
Ces arrivées importantes d’immigrants vont se faire
pratiquement aux deux tiers pour des besoins économiques, mais aussi par
le biais du regroupement familial et la poursuite de l’accueil de réfugiés.
« En
réponse aux demandes des entreprises canadiennes et aux besoins de
main-d’œuvre », l’arrivée de nouveaux migrants « soutiendra la croissance économique ».
« Cela nous aidera à faire face aux défis des prochaines années, comme
le ralentissement de la croissance de la force de travail et le manque
de main-d’œuvre lié au vieillissement de la population », a expliqué
Ahmed Hussen.
Au titre du regroupement familial
« Cette augmentation des niveaux d’immigration permettra » aussi de résorber les nombreuses demandes
au titre du regroupement familial, a expliqué le ministre.
Avec l’accès à la nationalité canadienne d’une grande partie
des résidents permanents dans les prochaines années, la proportion de
Canadiens nés à l’étranger va continuer d’augmenter. Selon les données
du dernier recensement,
publié la semaine dernière, 7,5 millions de Canadiens, soit 21,9 % de
la population, sont nés à l’étranger. Une proportion qui se rapproche
des 22,3 % enregistrés lors du recensement de 1921, un niveau record
depuis la création du pays en 1867.

