
Mercredi, Andrew Kamau (photo), le secrétaire d'Etat au pétrole a indiqué
que le gouvernement travaille à
introduire la société publique kényane
de pétrole, la Nationale Oil Corporation (NOC), sur les bourses de
Nairobi et de Londres d’ici 2019. L’objectif visé est de lever 1
milliard de dollars pour acheter une part des actifs détenus par Tullow
et ses partenaires dans deux blocs pétroliers 13T et 10BB, situés dans
le Comté du Turkana.
« Nous devons lever des fonds pour nos droits de rétrocession.», a-t-il expliqué au micro de Reuters.
La rétrocession est en effet, une option accordée à l’Etat kényan pour
acquérir une part des blocs où le pétrole avait été découvert en 2012,
après une vente initiale aux entreprises pour la phase d'exploration
(Tullow, Africa Oil et A.P. Moeller Maersk).
Le
secrétaire a précisé dans son intervention qu’il est envisagé d’émettre
des obligations au niveau local et au niveau international afin de
lever des fonds pour investir dans l’ensemble des domaines du secteur
pétrolier.
La
production devrait démarrer en 2021 après l'achèvement d'un oléoduc de
2,1 milliards de dollars reliant les gisements pétroliers au port de
Lamu sur la façade côte de l'océan Indien. La production initiale du
pays sera de 2 000 barils par jour, ce qui ne devrait générer aucun
profit, précise Nairobi. Il convient selon les responsables,
d’intensifier l’exploration pour rendre le pétrole plus rentable.
NOC
possède des blocs d'exploration et possède également des
stations-service au Kenya avec environ 5% de parts de marché dans la
distribution de produits pétroliers.
Par Agence Ecofin

