
Commentant le
suicide de son client, l’ex-général croate Slobodan Praljak, son avocate
a soulevé la
question de l’existence de problèmes gravissimes à la Cour pénale internationale.
question de l’existence de problèmes gravissimes à la Cour pénale internationale.
«Ce qui s’est passé aujourd’hui, tout comme ce qui s’est passé il y a sept jours lors de la lecture du verdict de Ratko Mladic
ou ce qui se passait pendant le procès de Milosevic, lorsqu’on lui
coupait la parole ou éteignait son microphone, n’aurait pas dû se passer
à la Cour pénale internationale. Je pense que ces événements reflètent
bien le fonctionnement de cette cour, c’est mon avis», a-t-elle indiqué à
Sputnik.
À la question de savoir comment il était possible qu’un accusé puisse
pénétrer dans une salle d’audience avec du poison sur lui, elle a dit
ne pas avoir de réponse. «À mon avis, il faudra aussi bien soulever la
question de la responsabilité que celle des méthodes de travail de la
Cour, et pas uniquement le fait de la détention du poison», a expliqué
l’avocate.Elle a dit avoir vu son client le matin-même avant qu’il ne s’empoisonne.
«Tout s’est passé derrière mon dos. On avait
beaucoup de contacts directs. C’était un client très reconnaissant, il
ne nous indisposait jamais lorsqu’il avait besoin d’une aide
juridique», se souvient-elle.
Lors de l’audience, elle a eu l’impression de l’entendre dire qu’il avait pris du poison.
«Il me semble que c’est lui qui l’a dit. J’ai
transmis aux juges ce qu’il avait dit pour qu’ils réagissent
immédiatement. Mais je ne peux pas vous confirmer s’il l’avait vraiment
dit ou si j’ai eu l’impression qu’il l’avait dit», explique Natasa Favo
Ivanovic.
Mercredi dernier, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY, créé en 1993 pour juger des personnes accusées de crimes de guerre durant les conflits des Balkans) avait condamné à la réclusion à perpétuité l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, le reconnaissant coupable de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Toutefois, pour beaucoup de Serbes, il reste un héros.
Source: fr.sputniknews.com

