Mise en place depuis environ trois ans, une commission
départementale de lutte contre la prostitution,
le proxénétisme et la
traite des êtres humains aux fins d’exploitation s*xuelle connait déjà
un échos favorable en France. Ladite commission propose un parcours qui
s’avère fructueux pour permettre surtout aux femmes de sortir de la
prostitution.
Depuis qu’elle a pris en charge quelques cas des jeunes
filles mineures sur les trottoirs toulousains, elle a réussi à les
réinsérer dans une vie humaine plus digne et où elles ne vendront pas
leur corps. A force de volonté et grâce à l’accompagnement de cette
amicale, plusieurs femmes ont décroché des boulots et abandonné la rue.
Une femme par exemple a décroché un CAP et elle est aujourd’hui employée
dans un restaurant.
Si l’on s’en tient à certains responsables de cette
association, C’est une démarche qui devrait connaitre une expansion et
qui devrait s’élargir à plusieurs autres villes et pays en vue de
lutter contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres
humains aux fins d’exploitation sexuelle. Avec un parcours de sortie
appuyé d’une réinsertion sociale, il est possible de réduire
considérablement la prostitution.
L’amicale prévoit par exemple le versement d’une allocation
(330 € pour une personne seule), l’accès possible à un titre de séjour
et un accompagnement social et d’insertion individuel pendant deux ans.
En contrepartie, les personnes devront entre autres ne plus vendre leur
corps. Même si les chiffres n’ont pas été donnés pour ce qui est des
femmes qui sont sorties de la prostitution, il reste que l’association
se montre assez efficace à travers sa démarche.
Source: Afrikmag.com

