
Les jeunes Camerounais lancent un appel au Collectif d’Avocat pour ester en justice les résultats de
l’ENAM afin d’annuler et obtenir le remboursement des inscriptions au concours. « Le barreau du Cameroun doit se saisir de ce dossier pour défendre les pauvres que nous sommes »
Nous
demandons à avoir un conseil d'avocat pour ester en justice contre les
résultats de l'ENAM. Ces résultats doivent être purement et simplement annulés.
Nous souhaitons que les Avocats Camerounais nous viennent en aide en
constituant un collectif pour nous défendre. Cette mascarade doit cesser au
Cameroun. Nous sommes issus des familles pauvres, nous comptons sur le caractère
humaniste de nos nobles et braves Avocats pour nous sauver. Nous souhaitons que
la vérité soit révéler sur cette Affaire lance un recalé. « Nous avons eu
des collectifs d’Avocats au Cameroun sur plusieurs dossiers, nous espérons qu’ils
saisiront ce cri de cœur des orphelins que nous sommes »
Il
faudra que la justice en conclusion de ce procès condamne les coupables
responsables de cette forfaiture.
Rappelons
les faits, le nom du candidat Njdomo Millsaints Claude, s’est retrouvé sur la
liste des admis, alors que ce dernier est décédé le 9 octobre 2017 avant la
publication de la liste des candidats admissibles le 17 novembre 2017 pour les
épreuves orales, dernière étape du concours d’entrée à la prestigieuse école.
Le défunt sera ensuite inhumé dans son village à Meyo-Biboulou le samedi
11 novembre 2017 sans passer les épreuves orales de ce concours. Alors que le
candidat aurait du être considéré comme démissionnaire, il sera déclaré Major à
l’issue de l’oral qu’il n a logiquement pas passé. La liste définitive a
été publiée lundi 11 décembre 2017.
Pour
l’homme Politique Albert DZONGANG, à propos de l’ENAM: il faut rembourser l’argent des
inscriptions au concours
Ce qui vient d’être révélé au grand jour, confirme l’adage selon lequel « 99 jours pour le voleur, un seul jour pour le patron ».
L’administration
de cette « école » avait pour pratique de vendre les places qui restaient après
que les grands se soient servis, en y inscrivant fils, filles, beaux-fils,
cousins, homonymes, etc. Le minimum syndical à payer est, dit-on, de 15
millions de francs.Avant quand on s’en plaignait, on vous demandait d’apporter
les preuves.
Le mort
admis major de sa promotion apporte à suffisance, la preuve demandée. Il est
clair qu’avant même de lancer ce concours, les admis sont connus, les ministres
et les riches hommes d’affaires se partagent les places et le soi-disant
concours n’est que leurre.
Pour parler
comme mon ami MESSANGA NYAMDING, il y a eu complot contre le Chef de l’Etat !
C’est l’année où il décide de faire comme ses collaborateurs en inscrivant ses
deux enfants et sa belle-nièce dans cette école, laboratoire des fossoyeurs du
pays, que le pot-aux-roses est découvert. Ainsi on a voulu démontrer que ses
enfants n’ont passé aucun concours, mais ont joui du nom qu’ils portent et de
la position administrative de papa.
Sous
d’autres cieux, la sanction aurait été immédiate. Mais comment sanctionner un
complice à qui on a demandé de tricher ? D’inscrire un fils, parfois cancre, à
la place des brillants enfants de parents pauvres ?
Comme
d’habitude, on a créé une commission d’enquête pour savoir comment le mort a
été ressuscité et a brillé plus que tous. Ne nous prenez pas pour des idiots !
Je suis enseignant de carrière et je connais comment le jury délibère à la fin
des épreuves écrites et orales d’un examen ou concours. Si un examen comporte
l’écrit et l’oral, c’est pour juger les candidats sur ces deux volets. Si vous
passez l’écrit et ne faites pas l’oral, vous êtes automatiquement éliminé,
quelle que soit la note obtenue, celle-ci étant partielle par rapport à la note
finale.
Le nom de
monsieur NDJOMO Millsaints-Claude ne pouvait donc pas se trouver sur la feuille
de délibération. La seule explication est que le résultat était préparé avant
même le dépôt des dossiers. Ce qui est encore plus ridicule c’est de demander
au Premier Ministre d’instruire une enquête. Ah, le pauvre ! Quand il avait
fallu partager les places, on l’avait ignoré au profit du SGPR, du ministre de la
fonction publique et du bien-né directeur de l’ENAM.
Dans le cas
d’une telle flagrance, c’est la sanction d’abord et l’enquête ensuite. Oui il y
a un responsable dans cette affaire, même s’il n’est que l’exécuteur des ordres
: c’est le Directeur de l’ENAM.
On a
peut-être peur qu’il livre les secrets des partages des places et mette à nu la
République.
L’urgence commande maintenant qu’il est établi que du fait de concours il s’est agi d’une farce, les pauvres parents qui se sont saignés pour composer les dossiers, c’est-à-dire pour verser de l’argent dans les caisses de l’Etat, pour servir au payement des salaires des enfants de riches et dignitaires du régime, doivent immédiatement être remboursés de toutes les dépenses y afférentes. L’Etat du Cameroun doit être poursuivi pour escroquerie, faux et usage de faux.
L’urgence commande maintenant qu’il est établi que du fait de concours il s’est agi d’une farce, les pauvres parents qui se sont saignés pour composer les dossiers, c’est-à-dire pour verser de l’argent dans les caisses de l’Etat, pour servir au payement des salaires des enfants de riches et dignitaires du régime, doivent immédiatement être remboursés de toutes les dépenses y afférentes. L’Etat du Cameroun doit être poursuivi pour escroquerie, faux et usage de faux.
Tous les
candidats ainsi volés devraient faire un sit-in devant cette école pour exiger
le remboursement de leur argent.
Les candidats admis sur la base, prétend-on d’équilibre régional, sont également classés, dit-on, par ordre de mérite. Mon œil ! quel mérite ? celui d’être né de parent riche, ou membre du gouvernement ? il aurait fallu faire des concours régionaux et non un concours national.
Les candidats admis sur la base, prétend-on d’équilibre régional, sont également classés, dit-on, par ordre de mérite. Mon œil ! quel mérite ? celui d’être né de parent riche, ou membre du gouvernement ? il aurait fallu faire des concours régionaux et non un concours national.
L’explication
boiteuse qu’on donne pour justifier « l’équilibre régional » est qu’il faille
faire participer toutes les régions à la gestion du pays. Comment expliquer
donc que les places réservées à une région tombent sur les enfants d’une seule
famille ? si on équilibre la région, il faut équilibrer le village. Si à
Mvomeka une seule famille a trois admis, qu’est ce qui reste pour les autres
dans ce village, dans l’arrondissement, voire le département ?
Même question pour Kolofata, Comment expliquer qu’une famille dont un des fils est sorti de l’ENAM et est déjà dans le commandement, soit encore à mettre les cadets dans la même école ?
Même question pour Kolofata, Comment expliquer qu’une famille dont un des fils est sorti de l’ENAM et est déjà dans le commandement, soit encore à mettre les cadets dans la même école ?
La chance
d’un changement dans notre pays viendra de la gourmandise de ceux qui nous
gouvernent. De plus en plus ils posent des actes susceptibles de pousser le peuple
à se soulever pour se libérer de leur joug. Ces moments approchent à pas de
géant, et tant pis pour les soi-disant dauphins.
Le président
Paul BIYA a dit à François HOLLANDE : « ne dure pas au pouvoir qui veut, mais
qui peut ». Moi je dis aux dauphins : n’est pas BIYA qui veut. Il y a eu dans
l’histoire de ce pays un certain BIYA, il n’y en aura pas un second. Les armes
stockées, les énormes sommes d’argent volées, ne vous serviront à rien. Vos
complices, les militaires sur qui vous semblez compter pour monter au pouvoir
après avoir tué ou poussé à l’exil BIYA, risquent de vous faire le coup du
Zimbabwe.
Le peuple ne
sera pas en reste car plus la misère monte, plus, ceux qui n’ont rien à perdre,
vont oser et vous serez les premiers à fuir ce pays.
WAIT AND SEE