
Dix pays ont perdu leur droit de vote à
l’Assemblée générale des Nations Unies a annoncé vendredi
le porte-parole de l’ONU. Une décision prise, car ces pays ont accumulé trop d’arriérés dans leurs contributions obligatoires au budget de cette institution. Parmi les pays visés figurent notamment le Liban, le Venezuela ou encore la Centrafrique.
le porte-parole de l’ONU. Une décision prise, car ces pays ont accumulé trop d’arriérés dans leurs contributions obligatoires au budget de cette institution. Parmi les pays visés figurent notamment le Liban, le Venezuela ou encore la Centrafrique.
L’ONU a décidé d’activer
l’article 19 de la charte des Nations Unies. Un article qui suspend de
son droit de vote tout pays dont le montant des arriérés est égal ou
supérieur à la contribution due pour les deux dernières années.
Si
la Somalie, les Comores et Sao Tomé-et-Principe avaient été épargnés
l’année dernière, car des circonstances indépendantes de leur volonté
les avaient empêchés de verser leur contribution, cette année, ces trois
pays n’échapperont pas à la sanction.
Ils rejoignent la
Centrafrique, la Gambie, le Liban, le Lesotho, le Tonga, le Venezuela et
le Yémen qui ont également été suspendus ce vendredi pour la 74e
Assemblée générale.
Une décision que déplorent notamment les
autorités libanaises qui appellent à une solution rapide, estimant que
cette suspension pourrait « porter atteinte aux intérêts du Liban, à son prestige et à sa réputation ».
Selon le ministère libanais des Affaires étrangères, Beyrouth a rempli toutes « ses obligations et entamé toutes les procédures dans les délais impartis », mais il ne précise pas pourquoi les fonds n’ont pas été transférés aux Nations Unies.
L'ONU
fait face à une crise de financement depuis de nombreux mois, voire
plusieurs années. L’institution a des difficultés chaque année pour
boucler ses budgets. Trois milliards de dollars pour le fonctionnement
de l’ONU et 6 milliards pour les opérations de maintien de la paix.
Par
RFI

