Vous pensez encore à lui ? Eh bien lui aussi. Même si la rupture a
été minable (vous serpillière, lui enfoiré, ou inversement), il ne vous
oubliera jamais parce que la science en a décidé ainsi. La preuve.
#1 Parce que ses neurones sont tatoués
Une seule photo suffit à associer un lieu à une personne, selon les scientifiques, qui ont découvert " le neurone Jennifer Aniston " : en montrant un photomontage de l’actrice devant la Tour Eiffel, puis seulement la Tour Eiffel,
le neurone continuait de s’allumer. Donc chaque fois que ce garçon
passe à côté d’un lieu que vous avez fréquenté ensemble, son cerveau
s’éclaire comme une boule à facette, et il a des tas de neurones dédiés à
vous, aussi minable que vous ayez été durant la rupture...
#2 Parce que vous l’avez défriendé
Pour
ne pas subir ses photos avec de jolies inconnues, vous l’avez viré de
vos réseaux sociaux. Parfait. Car même s’il convole déjà avec une autre,
c’est le meilleur moyen de le faire penser (un peu) à vous, selon une
étude publiée dans Cyberpsychology, Behavior and Social Networking :
en coupant les liens, votre ex a plus de chance de vous mettre sur un
piédestal, selon les chercheurs.... En tout cas plus qu’en l’autoriser à
voir encore vos statuts ennuyeux (" Mon chat a les yeux qui brillent
dans le noir ").
#3 Parce que c’était torride
Des scientifiques de l’Université Rutgers ont observé des cerveaux masculins et féminins durant l’orgasme,
et découvert que des hormones et circuits différents s’activaient :
lorsqu’un homme grimpe aux rideaux, la principale hormone libérée est la
dopamine, qui peut vite rendre accro, comme avec une vraie drogue. Donc
si vous vous êtes séparés pour des tas de raisons, sauf le sexe, qui
fut génial jusqu’au bout, il y a de fortes chances que vous serviez
encore d’étalon-mètre de comparaison avec les suivantes. Bien fait.
#4 Parce que ça vient de finir
Selon une étude publiée dans le Journal of Neurophysiology, la dépendance affective ne se termine pas avec une rupture.
Pour le prouver, des chercheurs ont observé un groupe d'étudiants qui
venaient de rompre : dans tous les cas, leur zone cérébrale liée à
l’addiction clignotait chaque fois qu’on leur montrait une photo de leur
ex. " Même si nous savons que la relation est terminée, notre
système de récompense cérébral attend toujours que nos ex reviennent
pour nous rendre heureux " concluent les chercheurs. C’est valable pour vous... mais aussi pour lui.?
#5 Parce que ça a duré un bail
En 2012, des chercheurs de l’Université de Lancaster
se sont penchés sur les réminiscences amoureuses, et ont découvert que
les hommes oublient moins leur premier amour que les femmes, et ce même
s’ils sont engagés dans une nouvelle histoire. Car, selon les
chercheurs, les hommes ont plus tendance que les femmes à choisir
l’évitement, et donc à idéaliser leur passé, surtout si leur relation
actuelle est compliquée. Vous êtiez son premier amour ou sa plus longue
liaison ? Bingo, il vous idéalise (en oubliant à quel point vous étiez
maniaque...)
#6 Parce que vous êtes partie
Des
chercheurs ont étudié les effets de l’exclusion sociale, et découvert
que la zone neuronale sollicitée est la même que durant une douleur
physique. Et qu’après avoir été largués, les étudiants affirmaient
penser à l’objet de leur rejet 85% de leur temps éveillé. Donc si c’est
vous qui êtes partie, vous occupez ses jours et une partie de ses nuits.
Si c’est lui qui a claqué la porte, appelez-le pour dire que tout est
fini. Il vous prendra pour une folle, mais avec un peu de chances, ce ne
sera plus vous qui y penserez 85% de votre vie...
#7 Parce qu’il vous a vue nue
Pour étudier le désir, les chercheurs Ogi Ogas et Sai Gaddam
ont recueilli 55 millions de données anonymes sur internet et confirmé
que les hommes ont une excitation d’abord visuelle. Or notre cerveau à
tous est mieux équipé pour engranger des infos visuelles qu’auditives
(c’est pour ça qu’on oublie plus facilement le prénom de quelqu’un que
son visage)... Donc votre ex, qui a passé du temps à se mettre dans tous
ses états devant chaque partie de votre anatomie vous garde gravée à
jamais dans sa rétine. Et toc.
#8 Parce qu’il y a Facebook
Grâce à Mark Zuckerberg,
le droit à l’oubli est impossible car il existe des tas de photos de
chacun dans Google Images. Une chercheuse de l'Université d’Ontario a
étudié l'effet de Facebook sur les ruptures et découvert que les
plates-formes nous poussent à garder un œil sur nos ex. Et
l’assouvissement de cette pulsion « rend le deuil impossible, coincé
dans le purgatoire de la nostalgie. » Pire, les photos d’ex déclenchent
une montée d’endorphine, hormone d’amour, selon la biologiste Lisa
Bobby. Là encore, c’est valable pour vous... et pour lui !