Passés au crible de l’Instance de contrôle financier des clubs (ICFC), les contrats de sponsoring du PSG interpelleraient l’UEFA selon les informations du Journal du Dimanche.
Le 1er septembre dernier, l’UEFA annonçait l’ouverture d’une "enquête
formelle sur la conformité du PSG avec l'exigence de l'équilibre
financier, en particulier à la lumière de son activité de transfert
récente". Autrement dit, les récents transferts de Neymar et de
Kylian Mbappé en provenance du FC Barcelone et de l’AS Monaco, moyennant
400 millions d’euros environ, devaient être étudiés à la loupe par
l’Instance de contrôle financier des clubs (ICFC). En particulier les
circuits financiers alors élaborés.
A la lumière des premières
conclusions de l’enquête, le club parisien serait dans les clous sur ce
point, avec toujours néanmoins l’obligation de renflouer ses caisses à
hauteur de 70 millions d’euros d’ici au 30 juin – date de clôture des
comptes. Seulement l’ICFC , selon le Journal du Dimanche, aurait tout de
même trouvé du grain à moudre au cours de ses investigations. En
s’attardant sur les contrats de sponsoring qatariens du PSG – ces
partenariats avec l’opérateur Ooredoo, la banque nationale du Qatar
(QNB), le groupe médias beIN et bien sûr l'office de tourisme du Qatar
(QTA).
Le précédent 2014
L’ICFC "a
récemment pris connaissance de l’évaluation, par un cabinet d’audit
indépendant, de la valeur réelle des contrats du PSG avec ses sponsors
et partenaires qatariens", peut-on lire ce dimanche dans le JDD. Or un "écart substantiel avec les chiffres affichés par le club parisien" aurait été constaté, rapporte l’hebdomadaire. S’étonnant de voir de tels éléments "sortir du cadre des discussions engagées avec l’UEFA", le PSG, joint par le Journal du Dimanche, n’a pas souhaité réagir à ces nouvelles allégations. "L’évaluation
des revenus commerciaux restant en cours, aucune des parties concernées
n’a matière à apporter le moindre commentaire", souffle-t-on côté parisien.
En 2014, invoquant alors "la juste valeur du marché",
l’UEFA avait dévalué de 100 millions d’euros le contrat d’image signé
entre le PSG et QTA – un accord qui devait initialement rapporter 200
millions d’euros chaque année au club de la capitale. Cela tout en
limitant la capacité d’investissement des Parisiens à 60 millions
d’euros, en encadrant la masse salariale trois ans durant et en
procédant notamment à une retenue de 20 millions d’euros sur recettes
versées par l’UEFA. A l’époque, Nasser Al-Khelaïfi avait déclaré
accepter ces sanctions "en dépit du réel handicap qu'elles
constituent dans la possibilité de lutter à armes égales avec les
meilleures équipes européennes".
Source:football.fr