Très discret depuis l'élection de João Lourenço, l'ex-président
angolais serait malade. Une
information non confirmée par le Mouvement
populaire de libération de l’Angola (MPLA), au pouvoir, dont il assume
toujours la présidence.
José Eduardo dos Santos, l’ancien président angolais, ne s’est pratiquement pas exprimé depuis l’élection, en août 2017, de son successeur, João Lourenço. Tout juste a-t-il réagi au limogeage,
mi-novembre, de sa fille, Isabel, de la direction de la Sonangol,
jugeant ces « changements nécessaires » mais estimant qu’ils « ne
devraient pas être aussi radicaux ».
Dans les couloirs de l’UA, lors du 30e sommet des chefs d’État (28-29 janvier), auquel a participé Lourenço alors que la présidence angolaise en était absente depuis 2010, les spéculations sur son état de santé sont allées bon train.
Selon nos sources, dos Santos souffrirait d’un cancer de la
prostate. Mais il irait « bien », affirme-t-on à Luanda. Sa longue
absence du pays pour aller se soigner à l’hôpital Quiron, à Barcelone,
en mai 2017, avait déjà nourri les rumeurs, démenties avec force par sa
fille sur Twitter.
Actuellement à Luanda, il s’est installé dans sa nouvelle
propriété de Miramar, le quartier des ambassades, situé dans le nord de
la capitale. Elle jouxte la résidence de Frank Félix, l’ambassadeur de
Belgique, rue Houari-Boumédiène.
Au sein du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), dont il a gardé la présidence, le silence est d’or. Reste que dos Santos en personne a présidé deux réunions de son bureau politique, les 24 et 26 janvier.
Source: Jeune Afrique