
L'ex-président zimbabwéen Robert Mugabe, chassé du pouvoir en
novembre, a affirmé dimanche, à
la veille de l'élection présidentielle, qu'il ne voterait pas pour son successeur Emmerson Mnangagwa.
la veille de l'élection présidentielle, qu'il ne voterait pas pour son successeur Emmerson Mnangagwa.
"Pour la première fois, nous avons une longue liste d'aspirants au
pouvoir", a remarqué l'ex-président, 94 ans, lors d'une conférence de
presse en ajoutant : "je ne peux pas voter pour ceux qui m'ont mal
traité, je ferai mon choix parmi les 22 autres candidats", a-t-il
déclaré dans sa maison à Harare.
Au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1980, Robert Mugabe avait été écarté en novembre 2017 par les caciques du régime et remplacé par son ancien bras droit, Emmerson Mnangagwa".
L'intervention publique de Robert Mugabe est sa deuxième seulement depuis novembre dernier.
Favori du scrutin, Emmerson Mnangagwa, 75 ans, doit néanmoins faire face à une opposition déterminée, emmenée notamment par le leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa, 40 ans.
Cette intervention surprise a été annoncée à la dernière minute dimanche matin, alors que l'ancien homme fort du pays, âgé de 94 ans, a gardé un profil bas pendant la campagne électorale.
Les élections présidentielle, législatives et municipales de lundi sont les premières depuis sa démission en novembre.
Sous la pression de l'armée, de son parti la Zanu-PF, qui l'avait lâché, et de la rue, le plus vieux chef de l'Etat en exercice de la planète avait dû remettre les clés du pouvoir le 21 novembre.
Son ancien bras droit, Emmerson Mnangagwa, qu'il avait limogé quelques semaines plus tôt, lui a succédé.
Ce dernier fait figure de favori lundi face à Nelson Chamisa, le leader du principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC).
En mars, M. Mugabe, qui passe une retraite dorée dans sa luxueuse propriété de Blue Roof, était sorti une première fois du silence qu'il respectait depuis sa démission pour déplorer avoir été victime d'un "coup d'Etat" qu'il avait qualifié de "honte à effacer".
"Je n'ai pas de haine pour Emmerson" Mnangagwa, mais "il n'est pas convenable à sa place, il n'est pas légal", avait estimé le nonagénaire.
VOA Avec AFP
Au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1980, Robert Mugabe avait été écarté en novembre 2017 par les caciques du régime et remplacé par son ancien bras droit, Emmerson Mnangagwa".
L'intervention publique de Robert Mugabe est sa deuxième seulement depuis novembre dernier.
Favori du scrutin, Emmerson Mnangagwa, 75 ans, doit néanmoins faire face à une opposition déterminée, emmenée notamment par le leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa, 40 ans.
Cette intervention surprise a été annoncée à la dernière minute dimanche matin, alors que l'ancien homme fort du pays, âgé de 94 ans, a gardé un profil bas pendant la campagne électorale.
Les élections présidentielle, législatives et municipales de lundi sont les premières depuis sa démission en novembre.
Sous la pression de l'armée, de son parti la Zanu-PF, qui l'avait lâché, et de la rue, le plus vieux chef de l'Etat en exercice de la planète avait dû remettre les clés du pouvoir le 21 novembre.
Son ancien bras droit, Emmerson Mnangagwa, qu'il avait limogé quelques semaines plus tôt, lui a succédé.
Ce dernier fait figure de favori lundi face à Nelson Chamisa, le leader du principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC).
En mars, M. Mugabe, qui passe une retraite dorée dans sa luxueuse propriété de Blue Roof, était sorti une première fois du silence qu'il respectait depuis sa démission pour déplorer avoir été victime d'un "coup d'Etat" qu'il avait qualifié de "honte à effacer".
"Je n'ai pas de haine pour Emmerson" Mnangagwa, mais "il n'est pas convenable à sa place, il n'est pas légal", avait estimé le nonagénaire.
VOA Avec AFP