Villes mortes, confinement, puis ville morte à nouveau. Ce
sont les mots qui décrivent mieux les
régions du Sud-Ouest et du
Nord-Ouest du Cameroun, qui représente environ 20% de sa population.
Les régions traversent une crise historique depuis près de trois ans
maintenant et chaque jour qui passe apporte des nouvelles effrayantes et
des rappels horribles de ce qui s’est passé dans le passé et de ce que
nous réserve l’avenir.
Les événements récents dans les régions anglophones agitées ont été
pour le moins choquants, même à en juger par les normes locales.
La population vient subir une fermeture totale de la ville de dix jours qui s'est terminée le 14 février 2019, mais non sans avoir subi des coûts importants: beaucoup ont été tués, des écoles attaquées, des hôpitaux brûlés et la liberté restreinte comme jamais auparavant.
La population vient subir une fermeture totale de la ville de dix jours qui s'est terminée le 14 février 2019, mais non sans avoir subi des coûts importants: beaucoup ont été tués, des écoles attaquées, des hôpitaux brûlés et la liberté restreinte comme jamais auparavant.
La même population se bat maintenant pour gérer plusieurs villes mortes ponctuant des jours et des semaine différents.
A titre d’illustration, hier samedi était une journée villes mortes
et demain lundi sera une autre. Celle-ci est d’ailleurs devenue une
tradition.
Source: 237actu.com