LA JUSTICE CAMEROUNAISE DOIT SE QUESTIONNER.
En suivant sur la chaîne de télévision française, l'interview de notre excellent confrère du barreau de Paris Maître Dupont MORETTI, qui assurera aux côtés d'autres brillantissimes confrères du barreau du Cameroun , la défense de l'opposant camerounais le professeur et Avocat Maurice Kamto et plus d'une centaine des militants de son parti arrêtés dans le cadre des marches de protestation contre la réélection du Président BIYA, le 26 janvier 2019,l'Avocat français a porté une critique acerbe sur la justice camerounaise à laquelle, il dénie toute sorte d'indépendance vis à vis du pouvoir exécutif qui selon lui la soumettrait à ses exigences politiques.
Ce n'est pas parce c'est cet Avocat étranger qui le dit, que cette remarque est nouvelle. On se souvient il y a quelques jours de la sortie hautement interpellatrice de l'illustre Avocate camerounaise, Maître Alice NKOM, véritable gardienne des connaissances du temple de l'avocature au cameroun,au cours de laquelle, elle s'inquiétait fortement de ces profanations permanentes du sacré que constitue la prestigieuse fonction de magistrat par des influences profanes du pouvoir exécutif et autres forces qui veulent absolument la dêsacraliser . À cela, Il faut ajouter ce viol permanent de conscience subi par ce peuple souvent victime de décisions et comportements judiciaires qui sont des manifestations frappantes d'un déséquilibre institutionnel fonctionnel. Car quand le pouvoir judiciaire qui constitue un des 3 pouvoirs est affaibli ou paralysé dans le schéma republicain, la société se disloque. L'équilibre de la terreur institutionnelle qui devrait maintenir les équilibres, déboite. D'où ce pays Cameroun aujourd'hui totalement en panne. Point de solutions dans les discours ou des appels au patriotisme . La justice camerounaise doit remettre son bandeau noir afin de frapper avec cet épée sans acception de personnes. C'est une exigence de survie pour sortir cette nation de ses spasmes agoniques.
Car comme le dit cet auteur sacré :" Seule la justice élève un peuple".
Le confrère Dupont MORETTI l'a dit, Il ne viendra pas devant les juges camerounais. Il ira devant le comité des droits de l'homme de l'onu pour obtenir ce qui lui sera difficile d'obtenir devant la justice camerounaise en laquelle, il ne croit pas du tout.
Les écorchés vifs, lui en voudront, mais la question essentielle demeure: la magistrature camerounaise rassure t-elle sur sa capacité à assumer son sacerdoce en toute liberté , courage , détachement et humanité ? Humanité , Le mot est lâché quand pendant 10 années, Monsieur Tchuenkam Jules Omer est en détention provisoire, sans jugement à la prison centrale de Yaoundé avec à la clé 128 renvois d'audience dont 47 pour composition irrégulière du tribunal ! Si cet homme pouvait déclasser la justice camerounaise pour s'en remettre à une internationale , Il le ferait certainement sans hésitation.
En suivant sur la chaîne de télévision française, l'interview de notre excellent confrère du barreau de Paris Maître Dupont MORETTI, qui assurera aux côtés d'autres brillantissimes confrères du barreau du Cameroun , la défense de l'opposant camerounais le professeur et Avocat Maurice Kamto et plus d'une centaine des militants de son parti arrêtés dans le cadre des marches de protestation contre la réélection du Président BIYA, le 26 janvier 2019,l'Avocat français a porté une critique acerbe sur la justice camerounaise à laquelle, il dénie toute sorte d'indépendance vis à vis du pouvoir exécutif qui selon lui la soumettrait à ses exigences politiques.
Ce n'est pas parce c'est cet Avocat étranger qui le dit, que cette remarque est nouvelle. On se souvient il y a quelques jours de la sortie hautement interpellatrice de l'illustre Avocate camerounaise, Maître Alice NKOM, véritable gardienne des connaissances du temple de l'avocature au cameroun,au cours de laquelle, elle s'inquiétait fortement de ces profanations permanentes du sacré que constitue la prestigieuse fonction de magistrat par des influences profanes du pouvoir exécutif et autres forces qui veulent absolument la dêsacraliser . À cela, Il faut ajouter ce viol permanent de conscience subi par ce peuple souvent victime de décisions et comportements judiciaires qui sont des manifestations frappantes d'un déséquilibre institutionnel fonctionnel. Car quand le pouvoir judiciaire qui constitue un des 3 pouvoirs est affaibli ou paralysé dans le schéma republicain, la société se disloque. L'équilibre de la terreur institutionnelle qui devrait maintenir les équilibres, déboite. D'où ce pays Cameroun aujourd'hui totalement en panne. Point de solutions dans les discours ou des appels au patriotisme . La justice camerounaise doit remettre son bandeau noir afin de frapper avec cet épée sans acception de personnes. C'est une exigence de survie pour sortir cette nation de ses spasmes agoniques.
Car comme le dit cet auteur sacré :" Seule la justice élève un peuple".
Le confrère Dupont MORETTI l'a dit, Il ne viendra pas devant les juges camerounais. Il ira devant le comité des droits de l'homme de l'onu pour obtenir ce qui lui sera difficile d'obtenir devant la justice camerounaise en laquelle, il ne croit pas du tout.
Les écorchés vifs, lui en voudront, mais la question essentielle demeure: la magistrature camerounaise rassure t-elle sur sa capacité à assumer son sacerdoce en toute liberté , courage , détachement et humanité ? Humanité , Le mot est lâché quand pendant 10 années, Monsieur Tchuenkam Jules Omer est en détention provisoire, sans jugement à la prison centrale de Yaoundé avec à la clé 128 renvois d'audience dont 47 pour composition irrégulière du tribunal ! Si cet homme pouvait déclasser la justice camerounaise pour s'en remettre à une internationale , Il le ferait certainement sans hésitation.
Par Me Christian NTIMBANE BOMO
