
Les monarchies pétrolières du Golfe ont
mobilisé 92 milliards de dollars en faveur de l’Egypte depuis
la
révolution de 2011, a rapporté le site d’information Middle East Monitor, citant des sources proches de la Banque centrale égyptienne.
L’essentiel de ces financements, qui ont
pris la forme de prêts destinés à financer des livraisons de
carburants, de dons et de dépôts à la Banque centrale, a été débloqué
après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée
égyptienne en juillet 2013.
Les pétromonarchies du Golfe qui ont
soutenu finnancièrement le pays arabe le plus peuplé sont l’Arabie
Saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweit, Oman, le Bahreïn et le
Qatar.
Mais les principaux bailleurs de fonds ont
été l’Arabie Saoudite (environ 32 milliards de dollars) et les Emirats
arabes unis (environ 15 milliards).
Très hostiles aux Frères musulmans, dont
le président déchu Mohamed Morsi est issu, l’Arabie Saoudite et les
Emirats arabes unis investissent massivement en Egypte pour assurer la
réussite de son successeur, Abdel Fattah al-Sissi, ancien chef
d'état-major des forces armées.
Par Agence Ecofin