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Les séparatistes affirment que dans le téléphone de l’enseignant il y
avait une liste de miliciens
ambazoniens qui devaient être assassinés
par l'armée camerounaise dans les prochains jours.
Une vidéo qui circule depuis hier soir dans les réseaux sociaux, est venue apporter
quelques éclaircissements concernant les motivations des assassins
d’Olivier Wountaï. Dans cet élément de près de 2 minutes, on aperçoit
l’enseignant assis à même le sol, le visage ensanglanté, son bras droit
complètement mutilé et mendiant la clémence de ses bourreaux qui eux
affirment qu’il serait «Un soldat et un espion envoyé par l'armée pour
se faire passer pour un enseignant. et qu’il aurait en sa possession des
vidéos et des images contre eux.Mais également une liste de miliciens
abamzoniens à assassiner». Ils «l‘appellent nordiste, et l’accusent
d’avoir tués plusieurs de leurs frères» Avant de lui annoncer que «sa
tête sera coupée et déposée au lieu dit Mobile Nkwen»
Les premières informations relatives à la tête sans corps retrouvée ce
mardi à la Mobile Nkwen, l'attribuaient à un soldat de l’armée
camerounaise qui serait tombé dans un guet-apens tendu par les milices
séparatistes qui sévissent dans les régions du Nord-ouest et du
Sud-ouest.
Une information confirmée par l’ex candidat à la présidentielle d’octobre 2018 Akere Muna, qui a fini par se rétracter quelques heures pus tard, admettant sur son compte Twitter qu’il s’était lourdement trompé. C’est finalement l'un des proches de la victime qui a confié à Cameroon-Info.Net qu’il ne s’agit pas d’un soldat, mais plutôt d’un enseignant, et que ce dernier s’appellerait Olivier Wountaï. «Ce n’est pas un soldat, c’est un collègue, ami ; voisin et plus que frère. Olivier Wountaï enseignant d’histoire géographie ECM. Je suis dévasté ! Hier nuit j’étais au téléphone avec lui et cet après-midi, je regarde la plus terrible image de ma vie. Sa tête décapitée du reste de son corps. Je suis dévasté» a-t-il déclaré.
Selon ce dernier, Olivier Wountaï Vondou est bel et bien un professeur d’histoire de géographie et d’éducation Citoyeneté et à la Morale au Governement Biingual High school de Nitop à Bamenda. Originaire de Guider dans la région du Nord, et père de 3 filles, les circonstances qui ont conduit à sa mort et le lieu de son exécution ne sont pas encore connus. Mais ce que l’on sait avec exactitude c’est qu’apres avoir commis ce crime odieux, ses assassins faisant vraisemblablement partis de la milice armée «Amba Boys» sont venus jeter sa tête séparée du reste de son corps au milieu de la chaussée au lieu dit Mobile NKwen à Bamenda avant de s’enfuir à bord de la Moto qui les a conduits sur les lieux.
Une information confirmée par l’ex candidat à la présidentielle d’octobre 2018 Akere Muna, qui a fini par se rétracter quelques heures pus tard, admettant sur son compte Twitter qu’il s’était lourdement trompé. C’est finalement l'un des proches de la victime qui a confié à Cameroon-Info.Net qu’il ne s’agit pas d’un soldat, mais plutôt d’un enseignant, et que ce dernier s’appellerait Olivier Wountaï. «Ce n’est pas un soldat, c’est un collègue, ami ; voisin et plus que frère. Olivier Wountaï enseignant d’histoire géographie ECM. Je suis dévasté ! Hier nuit j’étais au téléphone avec lui et cet après-midi, je regarde la plus terrible image de ma vie. Sa tête décapitée du reste de son corps. Je suis dévasté» a-t-il déclaré.
Selon ce dernier, Olivier Wountaï Vondou est bel et bien un professeur d’histoire de géographie et d’éducation Citoyeneté et à la Morale au Governement Biingual High school de Nitop à Bamenda. Originaire de Guider dans la région du Nord, et père de 3 filles, les circonstances qui ont conduit à sa mort et le lieu de son exécution ne sont pas encore connus. Mais ce que l’on sait avec exactitude c’est qu’apres avoir commis ce crime odieux, ses assassins faisant vraisemblablement partis de la milice armée «Amba Boys» sont venus jeter sa tête séparée du reste de son corps au milieu de la chaussée au lieu dit Mobile NKwen à Bamenda avant de s’enfuir à bord de la Moto qui les a conduits sur les lieux.