
La cheffe de l'exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a
réagi, mardi, aux violences qui ont émaillé les
manifestations de ce
week-end et a une nouvelle fois appelé au dialogue.
La dirigeante de Hong Kong,
Carrie Lam, a déclaré, mardi 27 août, que l'escalade de la violence
lors des manifestations antigouvernementales qui secouent l'ancienne
colonie britannique depuis plusieurs mois était de plus en plus
préoccupante.
Carrie Lam, dont la démission est demandée par les
contestataires, s'exprimait pour la première fois depuis les heurts
entre manifestants et forces de l'ordre qui ont émaillé les rassemblements organisés le week-end dernier.
Elle a dit sa confiance en les capacités du gouvernement local à gérer
lui-même cette crise et a de nouveau appelé à l'ouverture d'un dialogue.
Mais
Carrie Lam a déclaré que le moment n'était pas opportun pour mettre sur
pied une commission indépendante chargée d'enquêter sur le déroulement
des manifestations, l'une des principales revendications du mouvement de
contestation.
Canons à eau
La
police hongkongaise a arrêté 86 personnes, dont plusieurs mineurs, le
plus jeune âgé de 12 ans, après les heurts du week-end. Elle a eu
recours aux canons à eau et aux gaz lacrymogènes pour repousser les
manifestants qui lançaient des cocktails Molotov. Vingt-et-un policiers
ont été blessés dans les violences, ont fait savoir les autorités.
Le
territoire semi-autonome, un des grands centres financiers mondiaux,
connaît depuis juin sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession
à la Chine en 1997. Né de l'opposition à un projet de loi,
désormais suspendu, visant à autoriser les extraditions vers la Chine
continentale, le mouvement s'est mué en une campagne plus large en
faveur d'un système plus démocratique et la protection des libertés.
France24 Avec Reuters