
Le Premier ministre tunisien,
Youssef Chahed, ne possède plus la double nationalité. Candidat à la
prochaine présidentielle anticipée prévue le 15 septembre, il a annoncé
avoir renoncé à sa nationalité française comme l’exige la constitution.
Le chef du gouvernement
tunisien, Youssef Chahed, en course pour la prochaine élection
présidentielle, a fait savoir qu’il se séparait de sa nationalité
française afin de respecter une disposition constitutionnelle.
L'article 74 du texte constitutionnel tunisien impose, en effet, que
si le candidat à la présidentielle «est titulaire d'une autre
nationalité que la nationalité tunisienne, il doit présenter dans le
dossier de candidature un engagement stipulant l'abandon de l'autre
nationalité à l'annonce de son élection en tant que président de la
République».
«Comme des centaines de milliers de Tunisiens qui ont
résidé et travaillé à l'étranger j'avais une deuxième nationalité»,
a-t-il rédigé, le 20 août, sur sa page Facebook, précisant également
qu'il avait présenté une demande pour y renoncer avant le dépôt de sa
candidature à la magistrature suprême. Sur les 71 candidatures
présentées, 26 ont été retenue par l'Instance chargée des élections
en Tunisie (Isie). La liste finale sera rendue publique le 31 août.
Le
premier tour de l’élection présidentielle se tiendra le 15 septembre
prochain. Prévue initialement en fin d’année, l'élection a été avancée
après le décès, le 25 juillet, du président tunisien Beji Caïd Essebsi. Premier
chef de l'Etat tunisien élu démocratiquement en 2014, il avait été
admis en soins intensifs à l'hôpital militaire de Tunis à la suite d'un
malaise survenu le 27 juin, soit le même jour que le double attentat suicide perpétré dans la capitale du pays.
Par RT France