La Nouvelle-Zélande instaure une taxe touristique pour préserver l'environnement
Afin de faire face au nombre de visiteurs toujours plus important chaque année, la Nouvelle-Zélande
a renforcé les conditions d'entrée sur son territoire. Depuis le 1er
octobre, l'autorisation de voyage électronique (NZeTA) est ainsi
obligatoire pour une grande partie des voyageurs. Ces derniers devront
demander cette autorisation avant leur départ.
Valable deux ans, le NZeTA concerne notamment les titulaires d'un passeport français
qui se rendent en Nouvelle-Zélande pour une visite de moins de trois
mois, mais aussi les visiteurs en transit dans les aéroports
néo-zélandais ou les passagers des bateaux de croisière en escale dans
les ports. Seuls les voyageurs soumis à l'obligation de visa, en raison
soit de leur nationalité, soit de la nature ou de la durée de leurs
déplacements en Nouvelle-Zélande, sont dispensés de cette formalité.
Le NZeTA peut être demandé en ligne
ou à partir d'une application gratuite téléchargeable sur smartphone.
Sa délivrance se fait en 72 heures et son coût est de 9 dollars
néo-zélandais (environ 5 euros) si la demande est faite à partir d'un
smartphone et de 12 dollars NZ (soit à peu près 6,80 euros) à partir du
site internet.
Une taxe touristique pour préserver la nature
Autre
nouveauté, le paiement d'une taxe touristique pour la préservation de
la nature (IVL). Cette taxe de 35 dollars NZ (environ 20 euros), elle
aussi obligatoire pour une majeure partie des voyageurs, ne dispense que
les titulaires du statut de résident en Nouvelle-Zélande, les voyageurs
en transit aéroportuaire, les ressortissants australiens ou de certaines nations du Pacifique, et les titulaires de visas diplomatiques, militaires, médicaux et humanitaires.
L'IVL
doit être acquittée soit en ligne lors de la demande d'autorisation de
voyage électronique pour les voyageurs dispensés de visa, soit au moment
du dépôt de la demande de visa.
Ces mesures devraient permettre
au gouvernement néo-zélandais de financer les infrastructures
touristiques du pays, visité l'an dernier par 3,8 millions de personnes
(pour 4,5 millions d'habitants), mais aussi d'assurer la protection de
l'environnement. Ces dernières années, des mesures similaires ont été
mises en place aux États-Unis, au Canada et en Australie.