Tedros Adhanom Ghebreyesus devrait rester à la tête de l'OMS

 L'homme était le premier Africain a occuper ce poste 
Il est le seul candidat. Ce vendredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a transmis dans un communiqué la candidature de Tedros Adhanom Ghebreyesus pour conserver la tête de l'agence. L'actuel directeur général n'a aucun rival.

L'Ethiopien était devenu en 2017 le premier Africain à occuper ce poste. Si tout se déroule normalement, il entrera bientôt dans son deuxième et dernier mandat. Dans une lettre de candidature révélée ce 29 octobre, il indique ainsi : «Nous avons accompli de nombreuses réalisations, mais il nous reste encore beaucoup à faire. Les objectifs atteints et les exigences à venir m'ont rendu plus déterminé que jamais à mener à bien notre projet consistant à doter l'organisation d'une plus grande agilité, avec un financement et des moyens durables et adéquats au service de chacun, dans toutes les communautés et dans tous les pays du monde». 

Aujourd'hui âgé de 56 ans, l'homme a dû faire face à une très forte adversité ces dernières années. Il a en effet été contraint d'affronter la pandémie de coronavirus. L'OMS, et donc lui, ont été largement critiqué dans les premiers mois de l'épidémie pour des prises de positions pas assez prudentes d'après les opposants. Le principal d'entre eux était notamment Donald Trump, qui a retiré les Etats-Unis du giron de l'OMS, avant que Joe Biden n'inverse cette décision. 

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Préparer l'avenir

L'autre dossier sensible qui colle à Tedros Adhanom Ghebreyesus concerne un scandale de violences sexuelles infligées par des employés de son organisation en République démocratique du Congo. Le pays faisait alors face à une épidémie d'Ebola entre 2018 et 2020. Le docteur Tedros s'est excusé, car il n'avait pas agi sur ce dossier malgré 14 voyages sur place. 

Son principal rôle pour les années à venir sera d'assurer la sortie de l'épidémie de coronavirus, et de préparer les Etats à un autre épisode éventuel de maladie à l'échelle du globe. Des experts du domaine estiment en effet qu'un tel phénomène pourrait se reproduire, et il n'est pas assuré que toutes les leçons ont été apprises de ces dernières années. 

Par CNEWS avec AFP