
Quarante-huit heures après
être rentré au Gabon, le président Ali Bongo Ondimba est reparti au
Maroc, où il est en convalescence depuis trois mois après un AVC.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, rentré au Gabon dans la nuit de dimanche à lundi, est reparti 48 heures plus tard pour le Maroc où il est en convalescence depuis trois mois après un accident vasculaire cérébral (AVC), a indiqué à l'AFP une source proche de la présidence.
Le
président est reparti de Libreville "dans la soirée du mardi après le
conseil" des ministres, a déclaré vendredi cette source à l'AFP.
Lundi
et mardi, Ali Bongo avait successivement reçu en audience plusieurs
personnalités gabonaises, puis présidé son premier conseil des ministres
depuis octobre.
Lors de celui-ci, des centaines de personnes ont
été nommées, et plusieurs de ses proches collaborateurs ont été
remerciés - notamment, le chef de sa sécurité privée depuis plus de
trente ans, le Coréen Park Sang-chul.
Son retour de 48 heures aura
aussi été l'occasion pour lui de circuler dans certains quartiers de
Libreville, où il a salué les badauds depuis la vitre de sa voiture.
Aucun média n'avait été convié à l'événement qui a été rapporté par des vidéos filmées par des proches de la présidence.
Tentative de putsch en janvier
Victime
d'un AVC le 24 octobre alors qu'il se trouvait en Arabie saoudite, le
président Bongo, rentré dimanche soir à Libreville depuis Rabat, n'y
était revenu qu'une seule fois depuis, très brièvement, le 15 janvier.
Il avait alors reçu la prestation de serment des ministres du nouveau gouvernement.
Très peu d'informations ont filtré depuis quatre mois sur le président gabonais et son état de santé. Depuis octobre, les rumeurs les plus folles ont circulé sur les réseaux sociaux dans ce pays habitué à la "kongossa" - rumeur, en argot local.
Quelques
photos et vidéos officielles ont bien tenté de combler le vide et
prouver que le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2009 après avoir pris
la relève de son père décédé Omar Bongo Ondimba, allait bien.
En janvier, une tentative de putsch a lieu à Libreville pour dénoncer l'absence du président et vouloir établir "une transition démocratique".
Source: parismatch.com

