L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications
(ARPTC) de la République Démocratique du Congo (RDC) a enjoint les
fournisseurs d'accès internet de filtrer ou carrément bloquer l'accès
aux réseaux
sociaux à compter de ce dimanche.
Ces injonctions qui
avaient déjà été données verbalement mercredi, ont été notifiées jeudi
aux fournisseurs d'accès d'internet par l'ARPTC.
Les autorités ne
donnent aucune explication officielle à cette décision. Elles demandent
simplement le "blocage momentané de tous les échanges d'images, des
vidéos et de la voix via réseaux".
Les réseaux sociaux concernés sont notamment Facebook, Twitter, WhatsApp ou encore YouTube.
Sur
les réseaux sociaux, cette mesure suscite de vives réactions. Certains
internautes dénoncent une atteinte au droit à l'information et à la
liberté d'expression.
Un point de vue partagé par Jonas Thiombela, coordonnateur de la Nouvelle société civile du Congo.
Ce n'est pas la première fois que l'accès à Internet est restreint en RDC.
En
janvier 2015, les autorités avaient brutalement coupé l'accès au web,
après de violentes manifestations hostiles au pouvoir à Kinshasa.
Une mesure qui avait notamment paralysé le secteur bancaire et par ricochet le reste de l'économie nationale.
BBC Avec Poly Muzalia à Kinshasa
