Nouveau coup dur pour Ali Bongo et ses soutiens qui sont désormais
marqués par le saut de l'illégitimité et de l'illégalité de son
accession à la magistrature suprême gabonaise. Après la douche
froide de
la Mission d'observation de l'Union européenne et du Parlement européen
qui ont qualifié son élection d'illégitime avec un résultat entaché
"d'irrégularités évidentes", voici un deuxième camouflet essuyé par Ali
Bongo, cette fois-ci infligé par le nouveau Président français.
Selon
une source proche de l'Elysée, récemment élu Président de la République
française, Emmanuel Macron convie Jean Ping qui s'est présenté en
Président élu du Gabon auprès de nos confrères de RFI, comme invité
officiel à son investiture à la Présidence de la République française.
On
se souvient qu’interrogé dernièrement par nos confrères de RFI sur sa
politique africaine, Emmanuel Macron n’était pas allé dans le dos de la
cuillère en s'exprimant sur la réélection d’Ali Bongo. Le candidat d’En Marche ! avait même estimé que "l’élection de monsieur Bongo est pleine d’incertitudes et d’inconnues qui justifient un jugement circonstancié". Un rebondissement qui laisse planer une autre dimension dans la crise post-électorale gabonaise qui est loin d'être terminée.
Rappelons
qu'Emmanuel Macron est très attaché à l'Union européenne et il a été
porteur d'un projet politique pro-européen face à Marine Lepen qui
prônait la sortie de l'UE de la France. Les eurodéputés avaient dénoncé
le 02 février 2017 à Bruxelles, le manque de transparence et les
résultats officiels "extrêmement douteux" qui ont fait d'Ali Bongo, le
vainqueur de la présidentielle du 27 août.
Une contestation très marquée des eurodéputés contre Ali Bongo et ses soutiens qui sont exposés à des sanctions de l’UE suite aux violations flagrantes des droits de l'homme au Gabon durant les contestations citoyennes qui ont suivi la proclamation des résultats officiels de la Présidentielle du 27 août 2016.
Les eurodéputés à une écrasante majorité (553 sur 647) avaient voté, une résolution autour des crises post-électorales du Congo et du Gabon nées d’élections présidentielles jugées "frauduleuses". Le moins que l’on puisse dire est qu’il est de nouveau accablant pour les autorités gabonaises même si l’UE a préféré différer le bâton des sanctions pour plus tard si la situation ne s’améliorerait au Gabon. Emmanuel Macron va-t-il se distinguer de François Hollande qui avait choisi d'être complaisant face à Ali Bongo ?
Source: gabonscoop.com
Une contestation très marquée des eurodéputés contre Ali Bongo et ses soutiens qui sont exposés à des sanctions de l’UE suite aux violations flagrantes des droits de l'homme au Gabon durant les contestations citoyennes qui ont suivi la proclamation des résultats officiels de la Présidentielle du 27 août 2016.
Les eurodéputés à une écrasante majorité (553 sur 647) avaient voté, une résolution autour des crises post-électorales du Congo et du Gabon nées d’élections présidentielles jugées "frauduleuses". Le moins que l’on puisse dire est qu’il est de nouveau accablant pour les autorités gabonaises même si l’UE a préféré différer le bâton des sanctions pour plus tard si la situation ne s’améliorerait au Gabon. Emmanuel Macron va-t-il se distinguer de François Hollande qui avait choisi d'être complaisant face à Ali Bongo ?
Source: gabonscoop.com

