A Hong Kong, le gouvernement menace d'interdire le
Parti national de Hong Kong qui prône
ouvertement l'indépendance de Hong Kong vis à vis de la Chine. Selon le ministre de la Sécurité John Lee, c'est la police qui serait à l'origine de la demande d'interdire le parti. L'annonce a tout de suite fait réagir dans les rangs de l'opposition pro-démocratique.
ouvertement l'indépendance de Hong Kong vis à vis de la Chine. Selon le ministre de la Sécurité John Lee, c'est la police qui serait à l'origine de la demande d'interdire le parti. L'annonce a tout de suite fait réagir dans les rangs de l'opposition pro-démocratique.
Avec notre correspondante à Hong Kong, Florence de Changy
« A Hong Kong on a le droit de s'associer librement, mais même ce droit n'est pas sans restrictions »,
a indiqué le ministre de la Sécurité John Lee, rappelant la ligne rouge
citée par le président chinois Xi Jinping selon laquelle toute velléité
de remise en cause de l'appartenance de Hong Kong à la Chine ne serait
pas tolérée.
Le fondateur du Parti national de Hong Kong, Chan
Ho-tin, 27 ans, a confirmé avoir reçu une lettre officielle lui
indiquant que son parti pourrait être interdit. Le parti National de
Hong Kong n'est pourtant qu'un groupuscule qui n'a pas de représentant
élu, dont l'influence reste limitée et qui n'a jamais été formellement
enregistré, mais qui a l'audace de prôner ouvertement l'indépendance de
Hong Kong vis à vis de la Chine.
Pour divers membres de l'opposition
cette menace est de l'intimidation politique. Si l'on accepte cette
interdiction, l'étape suivante sera de faire disparaitre tous les
groupes qui appellent à la fin de la dictature du parti unique en Chine,
a déclaré Chu Hoi-dick, un député d'opposition indépendant.
Le
Parti national de Hong Kong a désormais 21 jours pour justifier le
bien-fondé de son existence auprès des autorités hongkongaises.
Par RFI