Les États-Unis lancent le rouleau compresseur judiciaire contre le régime Biya. La plainte déposée
1. Republic of Cameroon,
2 . Paul Biya,
3 . Joseph Beti Assomo,
4 . Galax Yves Landry Etoga, 5 . …,
6 . Paul ATANGA NJI,
7 . Martin MBARGA NGUELE,
8 . Leopold Maxime EKO EKO, 9 . …,
10 . René Meka,
11 . Emmanuel AMOUGOU,
12 . IVO DESANCIO YENWO,
13 . Joseph FOUDA,
14 . René Sadi,
15 . Issa Tchiroma Bakary,
16 . Laurent Esso,
17 . Donatien MELINGUI NOUMA,
18. Agha Robinson Ndong,
19 . Jules-César Essoh,
20 . David Jotsa,
21 . Severin Eyenga,
22 . Robert Ndema Siang,
23 . Baba Souley,
24 . Camille Nkoa Atenga, 25… ,
26 . Guillaume Ngouah Ngally,
27 . Jean Calvin Momha, 28 . … ,
29 . Jean Mendoua,
30 . Elokobi Daniel Ndjock, 31 . …,
32 . Martin Belinga Eboutou,
33 . Taiwe, 3
4 : Sidonie Nkoa-Mala,
35 . Louis Onambele,
36 . Andre Signe Mbessoh,
37 . Jacques Fame Ndongo,
38 . Philemon Yang,
39 . GOUSMO Emile,
40 . Jean-Marie NDIE NGAH, 41 . …, 42 . …,
43 . Pierre Semengue,
44 . Amadou Ali,
45 . Bello Bouba Maigari,
46 . Mbella Mbella Lejeune,
47 . Mvondo Ayolo Samuel,
48 . Motaze Louis Paul,
49 . Fouda Seraphin Magloire,
50. Nganou Djoumessi Emmanuel,
51 . Eyebe Ayissi Henri,
52 . Peveret Zacharie,
53 . Hele Pierre,
54 . Owona Gregoire,
55. Mbarga Atangana Luc Magloire,
56. Tchuente Madeleine,
57 . Elung Che Paul,
58 . Ahmadou Moustapha,
59 . Mengot Victor Arrey-Nkongho,
60 . Etoundi Ngoa Laurent Serge,
61 . Mama Fouda Andre,
62 . Abena Ondoua born Obama Marie-Therese,
63 . Youssouf born Hadidja Alim,
64 . Bidoung Nkpwatt Ismael,
65. Mbarga Mboa Philippe,
66 . Abba Sadou,
67 . Koung a Bessike Jacqueline,
68 . TAÏGA,
69 Alamine Ousmane Mey,
70 . Ndongo Jules Doret,
71 . Mbwetchou Jean Claude,
72 . Mounouna Foutsou,
73 . Mba Acha born Fomundam Rose Ngwari,
74 . Nguene born Kendeck Pauline Irene, 75 . …, 76 . …, 77 . …,
78 . Libom Li Likeng born Mendomo Minette,
79 . Le Joseph,
80 . Elanga Obam Georges,
81 . Eloundou Essomba Gaston,
82 . Nalova Lyonga Pauline Egbe,
83 . Ghogomu Paul Mingo,
84 . Adoum Gargoum,
85 . Yaouba Abdoulaye,
86 . Nana Aboubakar Djallo,
87 . Ananga Messina born Beyene Clementine Antoinette,
88 . Mefiro Oumarou,
89 . Fogui Jean Pierre,
90 . Nguihe Kante Pascal,
91 . Tasong Njukang Paul,
92 . Mbayu Felix,
93 . Baboke Oswald,
94 . Alim Hayatou,
95 . Fuh Calistus Gentry,
96 . Koumpa Issa,
97 . Ndong Soumhet Benoit,
98 . Koulsoumi Alhadji spouse of Boukar,
99 . Dibong born Ngo Biyong Marie Rose,
100 . Dooh Jerome Penbaga,
101 . Bayaola Boniface,
102 . Ndjodom Armand,
103 . Cavaye Yeguie Djibril,
104 . Niat Njifenji Marcel.
Dix accusés n’ont pas été notifiés, mais seront servis dans les prochains jours.
Pour rappel, le Conseil Camerounais de la Transition dont Patrice
Nouma est le président, et Seme Ndzana le secrétaire général, ont déposé
une plainte en action civile contre la République du Cameroun et 103
responsables, pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité,
exécutions sommaires, tortures, arrestations arbitraires et destruction
de biens de nombreuses personnes au Cameroun et à l’étranger.
Le 4 septembre 2018, le juge fédéral Emmet G. Sullivan a inscrit
l’action civile numéro 18-1990-EGS et a émis un ordre permanent
régissant les affaires civiles dont il est saisi.
Avant le démarrage de ce procès historique, le Conseil camerounais de
la transition invite les autres victimes et les familles de victimes
qui ne se sont pas encore inscrites ou n’ont pas été répertoriées, à le
faire le plus rapidement possible. Pour chaque cas, il faudrait
adresser un courrier électronique soit au compte de messagerie sécurisé
crypté [email protected], soit à notre compte de messagerie général
[email protected], en communiquant les informations suivantes:
-Nom de la victime
-Lieu du crime où la violation des droits de l’homme a été commise
-Date et heure du crime ou de la violation des droits de l’homme
-Bref détail de l’incident
-Images ou vidéos (si disponibles) de la victime et de l’endroit où
le crime ou la violation des droits de l’homme a été commise.
Le montant (en francs CFA et / ou en dollars américains) des secours
et réparations demandés par la victime ou la famille de la victime.
Cette action civile est dans le but de contraindre le régime
totalitaire à retirer leurs lois liberticides aux traités et pactes
qu’il a signé avec les Nations unies et les États-Unis sur le respect
des droits de l’homme et à verser aux victimes les réparations et
secours que le tribunal fédéral de district américain pour le District
de Columbia déciderait dans ses sentences. La justice américaine
pourrait aussi geler les avoirs des dignitaires du régime et prononcer
leur condamnation à de lourdes peines.
Source:coupsfrancs.com

