
Le
président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a annoncé, mercredi 03
janvier dernier, la
nomination d’Akosua Frema Opare-Osei en tant que
chef d’état-major de la Défense.
Akosua Frema Opare-Osei,
69 ans, mariée et mère de 4 enfants, est experte en Ressource humaine.
Elle a également exercé les fonctions de consultante en développement et
et professeure d’université. Mme Opare-Osei devient ainsi la première
femme dans l’histoire du Ghana à occuper le poste de chef d’état-major.

Après
avoir tenu sa promesse en donnant l’accès gratuit aux études
secondaires à tous les enfants de son pays et particulièrement aux
filles, le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo poursuit ses réformes.
La nomination d’une femme à la tête de l’état major était l’une des
priorités de ce président qui se veut tourné vers la parité homme/femme
et la jeunesse et qui met un point d’honneur à tenir ses engagements.
L’Afrique bonne élève dans la parité homme/femme
Au
niveau mondial, seulement 30 pays comptent plus de 30% de femmes dans
leur gouvernement. L’Amérique est en tête avec 22,4%, l’Europe et
l’Afrique se classant à la deuxième et troisième place.

6
pays africains sont tout de même dans le top 20 : le Rwanda ( 64%), les
Seychelles (44%), le Sénégal (43%), l’Afrique du Sud (42%) et la
Namibie (41%). Ces femmes sont, la plupart du temps, affectées à des
ministères “mineurs” tels que “les affaires sociales”, “la famille”,
“l’éducation”, alors que les postes “importants” comme “la défense”,
“l’économie” ou encore “les finances” sont attribués à des hommes.
Il
est clair que la femme africaine est devenue au cours, de ces dernières
années, une force politique, sociale et économique non négligeable. De
plus en plus présentes dans les débats politiques, les femmes africaines
changent la donne et la vision du monde concernant la condition des
femmes sur le continent africain.