Embourbés en
Chine, les États-Unis repassent à l’offensive en Europe et font baisser
l’automobile en
bourse. Dans ce contexte, l’UE mène à Washington des négociations, dont Sputnik a discuté avec Fabio Massimo Parenti, professeur agrégé de géographie économique et politique à l'Institut international italien Lorenzo de 'Medici.
bourse. Dans ce contexte, l’UE mène à Washington des négociations, dont Sputnik a discuté avec Fabio Massimo Parenti, professeur agrégé de géographie économique et politique à l'Institut international italien Lorenzo de 'Medici.
Compte
tenu de la situation qui se dégrade entre l'Union européenne et les
États-Unis, leurs négociations commerciales se déroulent difficilement, a
déclaré à Sputnik Fabio Massimo Parenti, professeur agrégé de
géographie économique et politique à l'Institut international italien
Lorenzo de 'Medici (LdM).
Selon lui, les États-Unis risquent dans ces conditions de s'avérer
perdants après une année d'approche fortement protectionniste.
Les observateurs constatent qu'en dépit des hausses de tarifs
douaniers décidées par le Président états-unien en 2018, le déficit
commercial des États-Unis s'est encore creusé. Le déficit du pays ne
cesse d'augmenter de manière significative, atteignant le niveau le plus
élevé des 10 dernières années.
Le 25 juillet dernier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'était rendu aux États-Unis pour rencontrer Donald Trump en vue de négociations. À l'issue de ces dernières, les deux hommes avaient annoncé une série de mesures sur l'agriculture, l'industrie et l'énergie pour apaiser le conflit commercial qui déchirait les États-Unis et l'Union européenne.
Source:fr.sputniknews.com
«Il y a de nombreux points de désaccord. […]
Espérons toutefois qu'on pourra parvenir à un accord sur une réduction
mutuelle des droits de douane sur les produits industriels, comme cela a
été décidé lors de la réunion en juillet dernier», a expliqué
l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que différents scénarios se trouvaient sur la table des négociations.
«La principale préoccupation du côté européen
est que l'administration Trump augmente les tarifs douaniers sur les
voitures européennes. Dans ce cas, comparé au précédent tarif sur
l'acier, l'aluminium et d'autres produits n'ayant pas d'incidence sur
l'économie européenne, l'impact serait grave, vu l'importance du marché
des États-Unis pour l'industrie automobile européenne», a poursuivi
l'expert.
Cela dit, il a voulu espérer que ces droits de douane ne seraient pas finalement mis en place.
«Somme toute, l'UE se tourne de plus en plus
vers l'Asie à titre d'alternative partielle au marché américain. En
fait, le volume des échanges commerciaux entre l'Europe et l'Asie
augmente, ce qui s'inscrit également dans le cadre de l'initiative
[chinoise, ndlr] la Ceinture et la Route», a relevé l'Italien.
«Il est donc important de trouver un accord
bien qu'il y ait encore de nombreux obstacles dans cette voie. Je pense
toutefois que ce sont les États-Unis qui sont le vrai perdant
aujourd'hui», a résumé l'interlocuteur de Sputnik.
Le 25 juillet dernier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'était rendu aux États-Unis pour rencontrer Donald Trump en vue de négociations. À l'issue de ces dernières, les deux hommes avaient annoncé une série de mesures sur l'agriculture, l'industrie et l'énergie pour apaiser le conflit commercial qui déchirait les États-Unis et l'Union européenne.
Source:fr.sputniknews.com