Le mercato approche et les rumeurs les plus folles commencent à
pointer le bout de leur nez. En
Catalogne, où le Mundo Deportivo est
passé maître dans l’art de conter les malheurs de Neymar au PSG, on
assure que le Brésilien s’en ira, probablement en 2020. Contre la
paiement d’une clause de 170 millions d’euros. Or, comme l’a déjà
confirme RMC Sport en 2018, il n’y a pas de clause dans le contrat de
Neymar. Et pour cause, une telle pratique est interdite en France.
Chaque année, c’est la même histoire. Les problèmes surgissent à Paris
et le vautours sont là, déjà prêts à se repaître des restes du club de
la capitale. Paris ne remplit pas les objectifs affichés d’intégrer le
dernier carré de la compétition en Ligue des champions,
c'est que Neymar va mal, forcément. On connaît la chanson. Arraché par
le PSG au FC Barcelone contre le paiement d’une clause libératoire de
222 millions d’euros, Le Brésilien nourrit les fantasmes de la presse catalane depuis qu’il est arrivé au Paris Saint-Germain, il y a deux ans.
Une clause de 170 millions d'euros?
L’année
dernière, à la même époque, au printemps 2018 donc, Marca assurait que
le Brésilien ne pouvait pas encore quitter la capitale, mais qu’à l’été
2019, Neymar "pourrait partir pour 222 millions d'euros, la même somme
payée par le PSG à Barcelone l'été dernier". Cette affirmation va être
mise à la rude épreuve des faits.
Le Mundo Deportivo
n’est pas aussi péremptoire jeudi mais il assure en revanche qu’en
2020, une clause pourra l’envoyer ailleurs, contre le paiement d’un
montant avoisinant les 170 millions d’euros. L'article 202 de la LFP
prévoit cependant que "les dirigeants de clubs ne peuvent conclure un
contrat contenant une clause libératoire".
Sur les nerfs depuis son retour
Eloigné des terrains à cause d’une rechute de sa fracture sur le cinquième métatarsien du pied droit, opéré en mars 2018, Neymar est revenu tardivement à la compétition contre Monaco (1-0)
et le Paris Saint-Germain a perdu tous ses matches depuis, s’inclinant
notamment en finale de la Coupe de France contre Rennes (3-2 après tirs
au but) avant une nouvelle désillusion en Ligue 1 à Montpellier (3-2).
Auteur d’une excellente première partie de saison, le Brésilien a encore
manqué la période la plus essentielle.
Neymar devant la commission
Sévère avec la jeunesse du vestiaire parisien,
qu’il n’a pas hésité à critiquer publiquement, le Brésilien saura
peut-être ce jeudi, jour de son passage devant la commission de
discipline de la FFF, s’il est sanctionné pour avoir asséné une gifle
à un spectateur chambreur, samedi dernier au Stade de France, après la
finale perdue contre le Stade Rennais. Absent au printemps depuis deux
ans, à chaque fois que le PSG a le plus besoin de lui, Neymar est
l’objet de toutes les convoitises.
Par RMC Sport