Alors que le Sénat mexicain a validé ce 19 juin
après de longs débats l’accord scellé entre le Mexique
et les États-Unis, le président mexicain Andrés Manuel Lopez a signé un autre accord, 24 heures plus tard, cette fois avec le président du Salvador, pour lancer des projets afin de freiner la vague migratoire issue d’Amérique centrale.
et les États-Unis, le président mexicain Andrés Manuel Lopez a signé un autre accord, 24 heures plus tard, cette fois avec le président du Salvador, pour lancer des projets afin de freiner la vague migratoire issue d’Amérique centrale.
Les
présidents du Mexique et du Salvador se sont retrouvés à Tapachula,
ville frontalière du Guatemala et lieu symbolique de la crise
migratoire. Depuis quelques jours déjà, il était question d’un
déplacement d’Andrés Manuel Lopez Obrador dans l'État du Chiapas, afin
que le président mexicain voie de ses propres yeux la mise en place des
nouvelles mesures pour endiguer la vague migratoire.
Andres Manuel Lopez Obrador et Nayib Bukele, le jeune président
salvadorien, ont donc signé ce 20 juin un accord qui permet de lancer
« Semer des vies ». Ce programme vise à planter des arbres dont le bois
peut être revendu ou exploité, mais aussi à planter des arbres
fruitiers. Un budget de 30 millions de dollars dans le cadre de cet
accord va être immédiatement débloqué par le Mexique, ce qui devrait
permettre de créer 20 000 emplois selon les autorités mexicaines.
Ce
programme de développement va également être proposé au Guatemala et au
Honduras. Le Mexique annonce un budget total de 100 millions de dollars
pour la mise en œuvre de ce plan qui devrait permettre de reboiser
200 000 hectares en Amérique centrale et de créer un total de 40 000
emplois. Selon le président mexicain, ce plan doit servir d’exemple dans
d’autres régions du monde également sujettes à des problèmes
migratoires.
Par RFI