
Pour alléger les bus et tramways d’Oslo aux heures de
pointe, l’exploitant indemnise ceux qui
préfèrent la marche… avec des
tickets gratuits.
Pokémon Go, version bus. À la manière du jeu mobile culte, l’application de Ruter
– l’opérateur des transports publics d’Oslo – traque les déplacements
des utilisateurs via leur podomètre et accéléromètre. Pour chaque
distance supérieure à 400 mètres parcourue à pied ou à vélo plutôt qu’en
voiture, ils accumulent des points. À la clé, aucun œuf à faire éclore,
mais la possibilité d’échanger ses points contre un aller simple, un pass journée ou un pass semaine en bus ou tramway.

Hiérarchie des transports. Il s’agit aussi de motiver les gens à faire “le bon choix” : privilégier la mobilité douce aux moteurs, et préférer les transports en commun à la voiture individuelle. D’où la possibilité d’échanger ses points en tickets de bus ou de tram. Dans un premier temps, un nombre de personnes limité testera cette nouvelle fonctionnalité. “Nous savons qu’un tel dispositif fonctionne. Mais nous n’en savons pas assez sur son coût“, précise Marius Røstad, qui n’exclut pas d’étendre le service en périphérie de la capitale. Leur équivalent danois a aussi annoncé suivre l’expérimentation de près, pour mettre en place un système similaire. Le progrès est (hum) en marche.

Un kilomètre à pied rapporte 25 centimes d’euro aux heures de pointe.Le bus qui vous fait courir à côté. Quel intérêt, pour un exploitant de transports en commun, à détourner les usagers de son service ? “Nous cherchons à utiliser ces mécanismes pour amener les gens à marcher, ou à faire du vélo, aux heures de pointe, quand les tramways et bus sont complets“, justifie Marius Røstad de Ruter. L’application rémunère en effet davantage à ces moments de la journée : l’équivalent de 2,4 couronnes (25 centimes) par kilomètre, contre 10 centimes hors rush hour. En réduisant la fréquentation, la qualité du service est par la même occasion améliorée (adieu les effluves d’aisselles du jeudi soir).
Hiérarchie des transports. Il s’agit aussi de motiver les gens à faire “le bon choix” : privilégier la mobilité douce aux moteurs, et préférer les transports en commun à la voiture individuelle. D’où la possibilité d’échanger ses points en tickets de bus ou de tram. Dans un premier temps, un nombre de personnes limité testera cette nouvelle fonctionnalité. “Nous savons qu’un tel dispositif fonctionne. Mais nous n’en savons pas assez sur son coût“, précise Marius Røstad, qui n’exclut pas d’étendre le service en périphérie de la capitale. Leur équivalent danois a aussi annoncé suivre l’expérimentation de près, pour mettre en place un système similaire. Le progrès est (hum) en marche.
Par detours.canal.fr