Un incendie s'est produit à Paris, aux abords de la Gare de Lyon, non
loin de la salle de concert où se
produit la star congolaise Fally
Ipupa, ce vendredi 28 février. Selon les premières informations, des
échauffourées auraient eu lieu en marge d'une manifestation interdite
d'opposants congolais.
Des scooters et du mobilier urbain ont été incendiés près de la Gare de
Lyon à Paris. Les images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent
d'importantes fumées noires qui se dégagent. A 19h, 23 personnes ont été
arrêtées et 54 personnes verbalisées. Des opposants au concert de Fally
Ipupa à l'AccorHotels Arena, à Bercy, dans le 12e, s'étaient donné
rendez-vous et l'on craignait des incidents.
« La police intervient pour faire cesser la manifestation »,
a fait savoir la préfecture de police de Paris, évoquant notamment des
incendies de poubelles et de scooters, dégageant une épaisse fumée
noire. « La partie souterraine de la gare a été évacuée par mesure de précaution »,
a indiqué la SNCF, mais elle n'est pas fermée. Les pompiers sont sur
place. Une dizaine de camions de pompiers sont sur place et les feux
seraient en cours d'extinction.
Devant un café, des opposants à la
tenue du concert. Des hommes, et des femmes, dont Anastasie, qui se
présente comme la maman des Combattants. Reportage de notre reporter sur
place.
Les musiciens congolais sont des leaders d'opinions, ils devraient
normalement conscientiser le peuple et conscientiser aussi les
dirigeants. Il appuie ceux qui sont en train de détruire le pays au
détriment de la population.
Sept manifestations déclarées avaient été interdites par la
préfecture de police et à la mi-journée, les forces de l'ordre ont
procédé à deux interpellations et 11 verbalisations dans le secteur de
Bercy.
Jean-Marc Châtaignier, ambassadeur de l'Union européenne auprès de la RDC a réagi sur Twitter :
Fally Ipupa, invité il y a peu de RFI,
est montré du doigt par une certaine partie de la diaspora congolaise
comme un soutien du président de la République démocratique du Congo,
Félix Tshisekedi. Plusieurs Congolais interrogés par RFI sur les lieux
des incidents se sont déclarés révoltés par la tenue de cette
manifestation culturelle.
Par RFI