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CORONAVIRUS - Le confinement de la Turquie était attendu par la population, au vu du pic de contaminations qui atteint des niveaux records. L’interdiction de vendre de l’alcool pendant une période de 17 jours ne l’était pas. Cette décision a provoqué la colère de nombreux Turcs laïcs qui y voient une nouvelle injonction du président Tayyip Erdogan pour instaurer un style de vie religieux à la société.
Le président turque, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé un confinement strict, ce lundi 26 avril, affirmant que les écoles et la plupart des magasins seraient fermés et que les gens seraient tenus de rester principalement, chez eux, à la maison afin de freiner la flambée des infections et des décès dans le pays.
Son gouvernement a annoncé, ce mardi 27 avril, que les ventes d’alcool seraient également interdites jusqu’au 17 mai, ce qui a poussé certains habitants à se précipiter pour s’approvisionner en spiritueux avant que les mesures n’entrent en vigueur le jeudi soir à 19 heures. Le gouvernement a précisé que les supermarchés seront autorisés à rester ouverts pour les courses alimentaires. Les petits magasins d’alcool seront contraints de fermer.
Une décision qui n’a pas convaincu tous les Turcs, certains affirment que l’interdiction n’a rien à voir avec la lutte contre la pandémie et soulignent l’idéologie religieuse derrière cette mesure puisque les mosquées resteront ouvertes à la prière.
“Il n’y a rien de particulièrement nouveau, vous savez, cette tentative du gouvernement de façonner et de façonner le style de vie des citoyens. L’alcool ici est extrêmement sensible. Il vient dans un pays o&...
Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.
Suzana Nevenkic
Par Le HuffPost