
Julian Assange a rétorqué dans un commentaire à la chaîne RT à la déclaration de l'Agence centrale de renseignement (CIA) la qualifiant de «meilleure amie des terroristes et des dictateurs», pointant que cette dernière avait elle-même armé des terroristes et soutenu les dictateurs à travers le monde.
Le
fondateur du site lanceur d'alerte WikiLeaks, Julian Assange, a qualifié
la CIA d'agence de renseignement la plus incompétente et la plus
dangereuse au monde.
« La CIA est l'agence de renseignement la plus
dangereuse et la plus incompétente au monde. Elle a armé les
terroristes, détruit les démocraties, instauré et soutenu les régimes
dictatoriaux à travers le monde », a-t-il déclaré à l'antenne de RT.
Ainsi, M. Assange a commenté la déclaration de Heather Fritz Horniak,
porte-parole de l'Agence centrale de renseignement américaine, qui
avait indiqué dans un commentaire à la chaîne RT que la CIA considérait
que l'implication des services spéciaux russes dans la cyberingérence
dans la présidentielle américaine ne faisait aucun doute et était un
fait « connu de tous ». En outre, cette dernière avait affirmé que
Julian Assange était « le meilleur ami des dictateurs et des
terroristes ».
Fin
décembre 2016, l'administration de Barack Obama, le Président américain
de l'époque, a décrété des sanctions contre neuf établissements,
compagnies et personnes physiques russes et ce pour « ingérence dans les
élections » et « pressions sur des diplomates américains » travaillant
en Russie. Parallèlement, le Congrès américain a annoncé son intention
de mener sa propre enquête au sujet de l'« ingérence russe ».
Pour
le moment, les autorités américaines n'ont livré aucune preuve de
l'implication de la Russie dans les cyber-attaques ayant pour
but d'influencer les résultats de la présidentielle. Face à ces
allégations, Vladimir Poutine a déclaré que les données piratées et
rendues publiques ne servaient en rien les intérêts de la Russie et que
l'hystérie autour de l'« ingérence russe » avait pour but de détourner
l'attention des électeurs du contenu des documents piratés.
Source: sputniknews.com

