Akere Muna a récemment reçu le soutien du Français François Meynent.
Ancien socialiste, militant
d’Emmanuel Macron lors de la dernière
présidentielle en France, celui-ci entend aider le Camerounais à accéder
au palais d’Etoudi en octobre prochain.
En 2017, François Meynent arpentait les environs de
Chinon, au sud-est de Tours, en France, pour faire campagne pour
Emmanuel Macron avec les militants du mouvement « En Marche ! ».
Fera-t-il de même pour Akere Muna dans
les collines de Yaoundé un an plus tard ? Sans doute pas. Le Français
devrait simplement produire des notes et des conseils sur la stratégie
économique du candidat de la « Plateforme pour la Nouvelle République ».
Ancien attaché parlementaire du député socialiste Gérard
Bapt, François Meynent a quitté le Parti socialiste voici vingt ans,
après en avoir été militant à Toulouse, dans la Haute-Garonne. C’est
d’ailleurs de la « Ville rose » que datent ses liens avec le Cameroun.
Il entend promouvoir auprès d’Akere Muna des idées d’innovations sociales, politiques et économiques
Il y a notamment rencontré Chrétien Tabetsing, « un ami de
trente ans », économiste et informaticien de formation, alors militant
du Social democratic front (SDF) installé en France.
« Culturellement de gauche »
Aujourd’hui aux côtés d’Akere Muna en tant que trésorier
général de la « Plateforme pour la Nouvelle République », Chrétien
Tabetsing a peu à peu fait découvrir à François Meynent son pays
d’origine, où il espérait alors accéder à des fonctions politiques via
le SDF.
C’est lui qui s’est proposé, à titre amical, et non Akere Muna qui l’a recruté
Plusieurs fois, les deux hommes se sont rendus ensemble à
Yaoundé, où Meynent prodiguait, déjà, quelques conseils politiques à son
ami, sans toutefois prendre part officiellement aux campagnes du parti
de John Fru Ndi.
Ancien chargé de mission au Conseil économique et social de
Midi-Pyrénées, le Français de 70 ans est spécialisé dans les questions
économiques mais ne rechigne pas à discuter diplomatie et stratégie
internationale. Il entend promouvoir auprès d’Akere Muna, dont il
connaît la famille et notamment le frère Bernard, des idées
d’innovations sociales, politiques et économiques.
« C’est lui qui s’est proposé, à titre amical, et non Akere
Muna qui l’a recruté », explique Chrétien Tabetsing, avec qui François
Meynent travaillera. Les deux anciens socialistes devraient notamment
plancher sur des propositions concernant les politiques de création
d’emploi à destination des jeunes et des populations rurales.
Source: Jeune Afrique