Le Real Madrid s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions, après un penalty polémique obtenu dans les arrêts de jeu ce mercredi. De quoi relancer le débat autour d'un supposé favoritisme à l'égard de l'équipe merengue. Mais le Real Madrid est-il vraiment aidé par l'arbitrage? Voici trois exemples où cela a été le cas lors des trois dernières campagnes de C1.
Real-Atlético, finale 2015-2016
Arrivé sur le banc du Real quelques mois plus tôt, Zinedine Zidane
emmène déjà son groupe en finale de la Ligue des champions. Dans le
derby qui l'oppose à l'Atlético, le Real ouvre le score par Sergio
Ramos. Mais le but du défenseur aurait dû être refusé pour une position
de hors-jeu assez nette. Les Merengue l'emporteront finalement aux tirs
au but (1-1, 5 tab à 3).
Real-Bayern, quart de finale retour 2016-2017
C'est le match polémique par excellence. Vainqueur à Munich à l'aller
(2-1), le Real bat le Bayern au retour en prolongation (4-2). Mais
entre une expulsion très sévère d'Arturo Vidal, un carton rouge qui
aurait pu être donné à Casemiro et deux buts de Cristiano Ronaldo
entachés d'un hors-jeu, les tenants du titre ont été clairement
avantagés. "Ce n'est pas possible de voir des erreurs comme ça en quarts
de finale", pestait Carlo Ancelotti, l'entraîneur bavarois.
Real-PSG, 8e de finale aller 2017-2018
Mal en point, le Real Madrid reçoit un PSG plus ambitieux que jamais
en 8e de finale aller. Une rencontre arbitrée par Gianluca Rocchi, cible des critiques des joueurs, du staff et des dirigeants du PSG.
Si le penalty accordé au Real pour une faute de Lo Ceslo sur Kroos
était "tout à fait logique" selon Joël Quiniou, l'Allemand semblait
hors-jeu au départ de l'action. Les Parisiens ont aussi réclamé une
faute de Ronaldo sur Kimpembe lors du second but, mais le défenseur
français n'est pas touché.
En revanche, un penalty aurait pu être sifflé pour une main de Ramos
et des cartons ont été distribués de manière très sévère, voire à tort
pour Adrien Rabiot. "Toutes les petites choses, qui pouvaient devenir de
grandes choses, étaient pour eux", regrattait Unai Emery. Avant le
match retour, Antero Henrique avait déploré "un manque de respect"
et demandé "un arbitrage exceptionnel". Mais les Madrilènes se sont
aussi imposés au retour (2-1), cette fois sans que cela ne souffre
d'aucune contestation.