La décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël avait provoqué une onde de choc
mondiale.
Le calendrier est désormais connu. Le vice-président américain Mike
Pence a assuré ce lundi 22 janvier devant le Parlement israélien que
l'ambassade américaine en Israël ouvrirait à Jérusalem avant fin 2019.
Une annonce qui fait suite à la décision du président Donald Trump de reconnaître la Ville sainte comme la capitale d'Israël.
Les
Etats-Unis "pressent fortement" les dirigeants palestiniens de revenir à
la table des négociations, a aussi déclaré Mike Pence face à la
décision de la direction palestinienne de geler les contacts avec les officiels américains après l'annonce du président.
"Le
mois dernier, le président Trump a écrit l'Histoire. Il a corrigé une
injustice vieille de 70 ans, il a tenu sa promesse envers le peuple
américain en annonçant que les Etats-Unis reconnaissaient enfin que
Jérusalem était la capitale d'Israël", a-t-il affirmé.
Une décision "regrettable"
"Jérusalem
est la capitale d'Israël et, en tant que telle, le président Trump a
donné pour instruction au département d'Etat d'engager immédiatement les
préparatifs pour déménager l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à
Jérusalem [...]". Et d'ajouter, sous un tonnerre d'applaudissements :
"L'ambassade des Etats-Unis ouvrira avant la fin de l'année prochaine" à Jérusalem.
En
reconnaissant en décembre dernier la Ville sainte comme capitale
d'Israël, Donald Trump a rompu avec des décennies de diplomatie
américaine et internationale. Emmanuel Macron avait de son côté qualifié
cette décision de "regrettable", et avait appelé à "éviter à tout prix
les violences".
Le statut de Jérusalem ne peut être résolu que
par une "négociation directe" entre Israéliens et Palestiniens, avait
déclaré de son côté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres en
rappelant avoir toujours été "contre toute mesure unilatérale".
(L’Obs Avec AFP)