Le safe sex est apparu à l’époque de l’épidémie du Sida. Cela permettait de continuer à avoir des
relations sexuelles sans prendre de risques. Il prit naissance dans la communauté gay avant même que l’on sache précisément quels étaient les moyens de contamination du virus du Sida.
Néanmoins,
cette pratique n’exclut pas tout risque d’attraper une IST, une
infection sexuellement transmissible. Par exemple, la masturbation
réciproque est considérée comme une pratique safe sex mais si
l’éjaculation a lieu sur des muqueuses, le risque d’ IST reste élevé. Le
safe sex reste finalement assez confus dans les mentalités et a
provoqué aussi de nombreuses polémiques entre personnes responsables de
la santé et de la prévention.
Le
port du préservatif n’est pas très fun mais c’est tout de même le
meilleur moyen de se protéger des différentes infections sexuellement
transmissibles. Cela dit, à chacun de prendre ses responsabilités mais
peut-être devrait-on mieux s’informer des risques de chaque pratique.
Citons
tout de même quelques pratiques sans risques, comme la masturbation
individuelle, les relations avec des objets sexuels ou des robots
sexuels, le cyber sex, le sexe par téléphone. Les pratiques BDSM entrent
également dans cet univers à condition bien sûr qu’il n’y ait aucune
pénétration. On peut parler du bondage, des relations SM plutôt soft.
Néanmoins,
le safe sex peut aussi être un jeu sexuel entre partenaires. Cela
consiste alors à se prodiguer de multiples caresses. Pensez par exemple à
la cravate de notaire qui consiste en un massage mammaire du pénis.
Toute caresse manuelle sur les organes génitaux ne présente également
aucun risque. Il est même possible d’introduire un doigt dans le vagin.
Cette caresse lorsqu’elle est bien faite (sur le point G) peut même
provoquer un orgasme ou une éjaculation féminine appelée “femme
fontaine”. Prendre du plaisir en évitant toute pénétration peut exciter,
relancer le désir. Ces jeux érotiques pratiqués pendant quelques jours
peuvent apporter de la jouissance mais auront aussi le mérite de faire
monter l’envie pour une prochaine rencontre, cette fois avec un vrai
rapport sexuel.
Enfin,
le safe sex peut aussi être considéré comme une approche moins ringarde
que le flirt. Elle permet à deux nouveaux partenaires de se découvrir
tranquillement avant d’avoir vraiment une relation sexuelle.
Brigitte Lahaie