
Le point G ou point de Gräfenberg est le nom d’une zone érogène du v.gin de forme bulbeuse de moins d’un centimètre de diamètre qui augmente de taille par la stimulation. Ce fameux point G provoque un orgasme chez la femme.
L’orgasme provoque chez les deux sexes la sécrétion de différentes
substances chimiques dans le cerveau : les neurotransmetteurs,
responsables de plusieurs effets. En premier la dopamine, sécrétée par
le circuit de la récompense, provoque une forte sensation de plaisir.
Ensuite, l’ocytocine, sécrétée par un autre circuit
(hypothalamo-post-hypophysaire), provoque une sensation de bien-être et
pourrait être liée à un renforcement de l’attachement au sein du couple.
Enfin, les endorphines nous apportent un certain degré de béatitude et
d’inexcitabilité pendant quelque temps. Les centres hypothalamiques qui
avaient orchestré toute cette effervescence ne déchargent plus,
l’érection retombe et la lubrification vaginale se tarit, la
vasodilatation cutanée disparaît et c’est à ce moment-là que nous
remettons sur nos corps nus les draps, car nous commençons à nous
refroidir. L’acte sexuel stimulerait également les défenses naturelles
de l’organisme et le choc émotionnel associé à l’effort physique
mobilise les muscles, l’activité vasculaire, respiratoire, cardiaque,
ainsi que le cerveau.

Existe-t-il vraiment, ou est-ce une invention ? Est-il la fameuse « clé » de l’orgasme féminin, comme certains le prétendent ?
Le point G a été décrit en 1950 par le gynécologue allemand Ernst
Grafenberg. Il s’agit d’une partie rugueuse de 1,5 à 2 cm, située sur la
paroi vaginale antérieure, à environ 2 ou 3 cm de l’entrée du vagin. La
stimulation répétée de cette zone provoquerait dans un premier temps
une envie d’uriner, puis mènerait, chez certaines femmes, à des orgasmes
violents. À la fin de la phase orgasmique, cette zone gonflerait
considérablement.
Trouver le point G seule ou à deux
Le point G se situe sur la face antérieure du vagin entre 3 et 8 cm à
l’intérieur, le long de l’urètre au niveau où celui-ci rejoint la
vessie. A mi-chemin entre l’os pubien et le col de l’utérus, il a la
forme d’une petite boule palpable de moins d’un centimètre qui augmente
de taille lors d’une stimulation. Sans influence sur la qualité des
sensations, la grosseur de cette zone varie considérablement d’une femme
à l’autre. Pour certaines, l’ensemble de la paroi antérieure serait
sensible.
Source: afrikmag.com