
Genève | Des preuves suffisantes existent pour ouvrir une
enquête sur la responsabilité de hauts
responsables saoudiens, y compris
le prince héritier Mohammed ben Salmane, dans l’affaire Khashoggi, a
déclaré mercredi une experte des droits de l’Homme de l’ONU.
Après avoir elle-même enquêté pendant six mois sur la mort du
journaliste saoudien Jamal Khashoggi, la rapporteure spéciale de l’ONU
sur les exécutions extrajudiciaires, Agnès Callamard, a indiqué dans un
rapport avoir «déterminé qu’il existe des éléments de preuve crédibles,
justifiant une enquête supplémentaire sur la responsabilité individuelle
des hauts responsables saoudiens, y compris celle du prince héritier».
Enquête internationale
Le secrétaire général de l’ONU devrait mettre sur pied une enquête
pénale internationale sur la mort du journaliste saoudien Jamal
Khashoggi, a estimé mercredi une rapporteure de l’ONU, qui tient
l’Arabie saoudite pour responsable de son «exécution».
Dans un rapport, Agnès Callamard, affirmant que la mort du
journaliste constitue une «exécution extrajudiciaire», a souligné que le
chef des Nations unies, Antonio Guterres, «devrait lui-même être en
mesure d’ouvrir une enquête pénale internationale de suivi sans qu’un
État n’ait à intervenir».
Par le Journal de Montréal