« Macron confirme lui-même la pression pour la libération de Kamto comme condition pour une
rencontre à Lyon avec Paul Biya » (Vidéo).
Le leader de la B.A.S interpelle le président de la République Française. 👉🏿Lors de son passage au salon de l’agriculture, le commandant en chef de la Brigade Anti-Sardinards a interpellé le président #Macron pour lui demander de condamner et dénoncer les massacres au Cameroun.
rencontre à Lyon avec Paul Biya » (Vidéo).
Le leader de la B.A.S interpelle le président de la République Française. 👉🏿Lors de son passage au salon de l’agriculture, le commandant en chef de la Brigade Anti-Sardinards a interpellé le président #Macron pour lui demander de condamner et dénoncer les massacres au Cameroun.
"JE SAIS QU’IL Y’A UN GÉNOCIDE AU CAMEROUN. JE SAIS ÇA.’ - PAR EMMANUEL MACRON
Vous savez mon engagement sur ce sujet. J’ai mis la pression sur Paul Biya pour que d’abord il traite le sujet de la zone anglophone et ses opposants. J’avais dit, je ne veux pas qu’on se voie à Lyon tant qu’un Kamto n’est pas libéré, et il a été libéré parce qu’on a mis la pression. Là la situation est en train de se dégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le président Biya et on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué pour que les violences qui se passent au Cameroun et qui sont totalement intolérables cessent. Je fais le maximum.
La France a un role compliqué en Afrique. Nous sommes un Etat de droit. La France est toujours prise dans un rôle compliqué en Afrique. Nous sommes un Etat de droit et nous défendons l’Etat de droit partout. Mais quand en Afrique la France dit que tel président n’est pas démocratiquement élu, les Africains disent, de quoi voulez-vous vous mêler ? Vous n’avez pas à nous donner des leçons. Moi je dis partout, je veux des dirigeants démocratiquement elus, et là où ils ne le sont pas, je travaillerai avec la société civile. Je mets la pression sur chacun et je travaille avec l’Union africaine et les organisations régionales pour mettre la pression. […]
Sur le président Biya je lui ai dit, il doit ouvrir le jeu, il doit décentraliser, il doit libérer les opposants politiques, il doit faire respecter les droits. Je mettrai tout ce qui est en mon pouvoir pour que cela aie lieu. Il faut que vous le sachiez. Sauf que ce n’est pas la France qui va faire la démocratie au Cameroun à la place des Camerounais.
Nous finançons des projets, on ne donne pas d’argent à un président ou à un gouvernement. Si vous avez des sujets de détournement, faites-les moi savoir. À commencer par des pays comme le Cameroun on a besoin de financer des ONG, des gens qui sont dans la population civile.
Est-ce que vous pouvez me donner des noms [d’opposants emprisonnés au Cameroun]? Si je vous dis oui, je vais les oublier. Je ne vais pas vous mentir. Je préfère que quelqu’un les note pour moi et les donne à mon conseiller Afrique."