Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le président américain a tenté d'attaquer son adversaire à la présidentielle de novembre, avec à la clé une nouvelle fake news.
ÉTATS-UNIS - 20.055. Si l’on en croit le décompte précis du Washington Post, voici le nombre de déclarations fausses ou trompeuses tenues par Donald Trump depuis le début de son mandat. La dernière en date? Une sombre histoire de fenêtres que voudraient interdire son adversaire, le démocrate Joe Biden.
“Ils (les Démocrates, ndlr) veulent rejoindre l’accord de Paris pour le climat et chercher à atteindre un niveau encore plus élevé de restrictions”, a martelé Trump dans les jardins de la Maison Blanche le 14 juillet. “En d’autres termes, rendre la situation pire qu’elle ne l’était. Comme en imposant des émissions nulles de carbone pour les maisons, les bureaux et tous les nouveaux bâtiments d’ici 2030, ce qui signifie en gros pas de fenêtres, rien. C’est très difficile à faire.”
Cette déclaration choc intervient le même jour que la présentation par Joe Biden de son plan pour les énergies renouvelables. Un “Green Deal” qui prévoit notamment un programme de construction de logements à basse consommation d’énergie, des incitations à l’achat de véhicules électriques fabriqués aux États-Unis, ou le passage de la flotte gouvernementale à des véhicules électriques... mais pas d’interdiction des fenêtres, comme se désole pourtant le président américain.
Certains avaient alors mal interprétés les propos du Maire dans sa lutte contre le changement climatique, lui prêtant l’ambition de “ramener New York à l’âge de pierre”, comme l’écrivait d’ailleurs le New York Post.
Un travail d’isolation qui permettrait pourtant selon les autorités de
tenir l’objectif de 80% de baisse des émissions de gaz à effet de serre
d’ici à 2050 dans la métropole.
Joe Biden n’a pas réagi après cette fake news. Mais durant la présentation de son programme pour les énergies vertes, il s’en est pris à son adversaire qu’il juge laxiste et peu ambitieux sur ces questions.
“Quand
le milliardaire républicain pense au changement climatique, le seul mot
auquel il pense est ‘un canular’. Quand je pense au changement
climatique, je pense ‘emplois’. Des emplois syndiqués bien payés qui
vont mettre les Américains au travail”, a-t-il lancé dans son fief de
Wilmington (Delaware).“Ils (les Démocrates, ndlr) veulent rejoindre l’accord de Paris pour le climat et chercher à atteindre un niveau encore plus élevé de restrictions”, a martelé Trump dans les jardins de la Maison Blanche le 14 juillet. “En d’autres termes, rendre la situation pire qu’elle ne l’était. Comme en imposant des émissions nulles de carbone pour les maisons, les bureaux et tous les nouveaux bâtiments d’ici 2030, ce qui signifie en gros pas de fenêtres, rien. C’est très difficile à faire.”
Cette déclaration choc intervient le même jour que la présentation par Joe Biden de son plan pour les énergies renouvelables. Un “Green Deal” qui prévoit notamment un programme de construction de logements à basse consommation d’énergie, des incitations à l’achat de véhicules électriques fabriqués aux États-Unis, ou le passage de la flotte gouvernementale à des véhicules électriques... mais pas d’interdiction des fenêtres, comme se désole pourtant le président américain.
Des propos de Bill de Blasio tronqués
Car Donald Trump faisait, sans doute, référence à une déclaration du maire de New York Bill de Blasio, ex-candidat à l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre prochain. En avril 2019, il avait déclaré vouloir lutter contre les tours en verre énergivores en incitant leurs propriétaires à effectuer des travaux de rénovation pour améliorer l’isolation.Joe Biden n’a pas réagi après cette fake news. Mais durant la présentation de son programme pour les énergies vertes, il s’en est pris à son adversaire qu’il juge laxiste et peu ambitieux sur ces questions.
S’il est en tête des sondages nationaux, Joe Biden est toutefois à la traîne dans le secteur économique où Donald Trump est jugé plus apte par les électeurs.
Par Le HuffPost