Les
différentes mesures prises par la Beac, la Banque centrale des Etats de
l’Afrique centrale (réduction des
coefficients des réserves
obligatoires des banques, réduction des plafonds de refinancement de
certains Etats, etc.), ainsi que par les Etats membres (resserrement des
dépenses publiques, élargissement de l’assiette fiscale, priorisation
de certains investissements, conclusion de programme d’ajustement avec
le FMI, etc.) de la Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Guinée équatoriale,
Tchad et RCA), n’ont pas réussi à faire redécoller la croissance
économique dans cet espace communautaire en 2017.
En effet, selon un communiqué ayant sanctionné la 3ème session
ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) de la Beac pour
l’année 2017, tenue le 2 novembre dernier à Ndjamena, la capitale
tchadienne, en dépit d’«un renforcement du cadre macroéconomique par rapport à 2016»,
la croissance du PIB dans l’espace Cemac s’établira finalement à 0,2%
en fin d’année 2017 (comme en 2016), contre une prévision initiale de
1,6%, en début d’année.
Selon
ces mêmes prévisions de la Beac, l’on note cependant un recul des
tensions inflationnistes qui s’établissent à 1% cette année, contre 2%
l’année dernière.
Le
déficit budgétaire global est, lui aussi, en recul (-3% du PIB) dans
cet espace communautaire, une baisse certainement catalysée par
l’amélioration de la dépense publique dans les Etats, la hausse modérée
des prix du brut à l’international et l’agressivité des services
fiscaux dans la collecte des recettes hors pétrole.
BRM
Investir au Cameroun