Le régime nord-coréen serait à l’origine de
plusieurs cyberattaques qui lui ont permis de dérober des
millions de monnaies virtuelles comme le bitcoin. Selon des experts sud-coréens, les sanctions internationales poussent Pyongyang à trouver d’autres sources de financements.
millions de monnaies virtuelles comme le bitcoin. Selon des experts sud-coréens, les sanctions internationales poussent Pyongyang à trouver d’autres sources de financements.
Des
pirates informatiques travaillant pour le gouvernement de Pyongyang
auraient attaqué les plateformes d’échanges de cryptomonnaies Coinis,
Bithumb et Yobit. C’est ce qu’affirment des experts sud-coréens dont le
pays enregistre chaque jour 15 à 25 % des échanges de bitcoin dans le
monde.
Cette monnaie virtuelle est devenue une cible privilégiée pour les pirates nord-coréens
car sa valeur a fortement augmenté. Elle s’échange actuellement à plus
de 19 milles dollars contre moins de 1 000 au début de l'année.
Selon les services de renseignement sud-coréens 7 millions de dollars
de cryptomonnaies ont ainsi été dérobées lors d'attaques informatiques
contre des plates-formes d'échange de monnaies virtuelles.
La Corée du Nord est aussi accusée de lancer des virus
D’autres experts estiment ces chiffres beaucoup plus élevés, ils parlent de 82 millions. Des accusations que Pyongyang rejette.
La Corée du Nord est accusée également d'être à l'origine de
plusieurs virus informatiques. Les Etats-Unis l’ont officiellement
accusé le lundi 18 décembre 2017 d'avoir lancé le « Wannacry », qui a
affecté 300 000 ordinateurs dans 150 pays. Les pirates exigeaient des
rançons pour que les utilisateurs dont les ordinateurs ont été infectés
puissent en retrouver l'usage.
Par
RFI