
Les législateurs du Botswana ont imposé un embargo sur
l’importation de poupées sexuelles. Cette
interdiction est contenue dans
une section de la loi qui interdit aux hommes d’avoir des relations
sexuelles avec ces poupées, rapporte le site the nation.
Selon
l’article 178 du Code pénal du Botswana, l’importation des objets
sexuels constitue une infraction. La loi abolit en outre le droit de
« posséder, prêter, échanger, exporter, importer et / ou exposer des
objets obscènes ou des objets tendant à corrompre le morale au
Botswana », ce qui inclut les poupées sexuelles.
Les femmes ne cessent d’exprimer continuellement leur haine
et leur désapprobation à l’égard des poupées sexuelles, car elles
estiment que la concurrence avec ces poupées sexuelles entraînera une
hausse du taux de divorce et altérera les relations humaines.
Certains ont remis en question la capacité des poupées
sexuelles à porter des enfants, à soutenir émotionnellement l’homme et
la maison et à faire les tâches ménagères.
Une travailleuse sociale ayant une expertise dans les
mariages compliqués, la santé mentale et la toxicomanie a critiqué la
forte demande pour ces poupées.
Elle craint que les hommes finissent par préférer le sexe avec des robots plutôt qu’avec les femmes.
Les réactions concernant la décision du gouvernement se
multiplient. Certains ont décrit cela comme une injustice envers les
hommes, affirmant que les femmes continuent de garder d’autres articles
comme des vibrateurs pour satisfaire leurs désirs sexuels.
D’autres par contre ont salué l’effort du gouvernement à
éradiquer cette pratique qui constitue une menace pour l’institution du
mariage.